10 mai 1981. Alors que l’élection de François Mitterrand amène un vent d’espoir sur la France, Léon rencontre la belle Noémie. Entre les deux gauchistes, c’est le coup de foudre. Mais Noémie a prévu de partir à Paris, et décide de suivre ses ambitions. Des années plus tard, Léon a lui aussi rejoint la capitale pour sa carrière de journaliste politique, avec l’aide de son frère Olivier, devenu un expert en communication. Alors que la génération Mitterrand déchante, il retrouve Noémie, conseillère présidentielle et nouvelle conquête d’Olivier…

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L’ambition du premier film de Nicolas Castro transparaît dès les premières images : lier l’histoire à l’Histoire, le destin d’un groupe d’amis à celui de la scène politique, l’amour de deux idéalistes à la désillusion d’une génération. En ça, Des lendemains qui chantent s’emploie à élargir la case étriquée de la comédie semi-romantique semi-dramatique, ici agrémentée d’un regard tendre et amusé sur les années Mitterrand – l’utilisation charmante des images d’archive. Le charme fou de Pio Marmaï permettra de gommer les ficelles d’un scénario sympathique, à défaut d’être véritablement remarquable.