Il était une fois... Cendrillon, Le petit chaperon rouge, Jack et le haricot magique ou encore Raiponce, qui, suite à une malédiction, allaient voir se croiser leurs destinées dans un même bois. A l’origine, un boulanger et sa femme, qui apprennent que la seule façon pour eux d'avoir un enfant serait de ramener à une sorcière maléfique quatre éléments : une vache blanche comme le lait, un soulier d'or, une cape rouge comme le sang et des cheveux jaunes comme le blé. Ils s'engouffrent dans la forêt à la recherche de ces quatre objets.

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Tiré d’une comédie musicale de Broadway, Into the Woods n’est pas la première tentative de film musical de Rob Marshall. Avant d’adapter ce succès théâtral au cinéma pour les studios Disney tout prédisposés à la tâche, Rob avait déjà à son actif Chicago et Nine. Or, malgré une jolie brochette d’acteurs (Meryl Streep, Anna Kendrick, Emily Blunt, Johnny Depp, Chris Pine), on s’ennuie vite. Pas étonnant que les chansons vous fassent penser à Sweeny Todd puisqu'elles sont signées du compositeur et parolier de comédies musicales Stephen Joshua Sondheim, qui pour le coup ne s'était vraiment pas foulé. L’univers de chaque conte est détourné, les princes charmants sont volages et malgré quelques scènes comiques l’ensemble est considérablement plat. A noter la séquence où les deux princes (Chris Pine et Billy Magnussen) crient leur amour à s’en arracher la chemise pour montrer leur torse viril au sommet d’une cascade. Ces notes d’humour bien maitrisées par des acteurs en pure autodérision ne parviennent pas à faire remonter le niveau général. Cette adaptation manque de rythme et d’audace dans la mise en scène. Par ailleurs, aucun travail chorégraphique n’a réellement été imaginé. On est très loin du travail scénique élaboré dans Nine. Vos oreilles siffleront à la sortie de la salle.