C’est l’histoire d’un masque. Perdu dans une collection occidentale, il retourne sur sa terre natale du Mali grâce à un homme, qui tente de retrouver le sens de ce précieux objet lié à l’histoire de sa famille et utilisé lors de danses rituelles. Le début d’une quête compliquée dans la culture de ce pays, dans des territoires où magie et réalité se répondent…

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Jacques Sarasin est sans nul doute plus passionnant que son film Le Masque de San, sa première fiction après une poignée de documentaires qui ont suivi une carrière de marin, la vice-présidence d’une fondation pour développer les habitats sociaux en Afrique et Amérique latine, et la direction d’une société de développement alimentaire. Sarasin a donc parcouru le monde, les cultures et les hommes, et tente de retranscrire quelque chose de cet ordre dans l’histoire symbolique de ce masque malien, qu’un homme tente de reconnecter à son histoire de laquelle il a été séparé. Intentions louables, surtout en des temps si sombres, mais résultat bien soporifique, qui se résume vite à une enfilade de discussions ordinaires et maladroites, filmées sans grande passion. Il manque un vrai souffle de cinéma et de vitalité pour accompagner ce beau désir de filmer ce pays, malgré la difficulté d’y tourner et en utilisant des expériences vécues.