Le Labyrinthe Canada, Royaume-Uni, Etats-Unis 2014 – 113min.
Critique du film
Le labyrinthe
Quand Thomas se réveille, il est dans un lieu inconnu, encerclé d’immenses murs infranchissables. Il découvre qu’avant lui, des dizaines de garçons ont été amenés dans de mystérieuses circonstances au milieu de cette nature sauvage, où ils ont établi un camp et des règles de survie. Parmi elles : l’interdiction absolue de pénétrer dans le gigantesque labyrinthe qui les entoure, au risque d’y être emprisonné, à la merci de créatures sanglantes. Mais parce qu’il décide d’enfreindre les règles, Thomas va percer le mystère de ce cauchemar…
La comparaison avec Hunger Games et autres Divergente a beau être évidente, elle ne sera en aucun cas indispensable pour déterminer la valeur de ce film, énième production déversée dans les salles dans l’espoir incertain d’y voir naître une franchise lucrative. Adapté du premier opus donc de la saga littéraire L’Épreuve de James Dashner, Le Labyrinthe brasse sans grande imagination ni finesse les incontournables thématiques du genre, du paysage post-apocalyptique au régime politique fasciste, en passant par la micro société en pleine puberté, terreau indispensable à la romance. Le premier film de Wes Ball démarre pourtant sous les meilleurs auspices, avec une entrée en matière brute, débarrassée de tout carton explicatif et accrochée au regard paniqué du héros pour mesurer l’ampleur du cauchemar à venir. La suite sera moins glorieuse, entre dialogues incohérents, personnages secondaires désincarnés et rythme bancal. Le fameux labyrinthe, d’abord menaçant derrière ses grands murs, sombrera au fur et à mesure dans la série B avec son bestiaire laid et un sentiment d’immensité très mal géré, la faute à une mise en scène très plate. Reste la maigre promesse, en fin de parcours, d’une suite éventuellement plus spectaculaire, à défaut d'être attendue.
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