On reprend là où on s’était arrêté. Cette fois-ci, la menace prend les traits d’un tueur à gages des opérations spéciales britanniques, qui fera tout pour venger la mort de son frère, tué par l’équipe de Dom lors de la dernière mission (Fast & Furious 6). Deckard Shaw ne s’arrêtera que lorsqu’il aura liquidé l’ensemble de l’équipe de Dominic Toretto. Cette fois le marché sera le rapatriement d’un prototype top secret pour le gouvernement américain. Il s’agit en fait d’un géo-localisateur de pointe dont ils pourront se servir afin de débusquer l’insaisissable Shaw avant qu’il ne frappe de nouveau.

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Dans le chapitre 7, l’équipe de Dominic Toretto (Vin Diesel) affronte le tueur fantôme (Jason Statham) apparu brièvement à la fin du sixième opus et qui revient pour venger, impitoyablement, son frère. Ainsi court le fil rouge de ce thriller d’action, qui sort l’artillerie lourde pour en mettre plein les yeux au spectateur : les bolides sont parachutés du ciel, traversent les gratte-ciel d’Abu Dhabi, et ont même recours aux drones pour une course-poursuite explosive dans les rues de Los Angeles. Le réalisateur James Wan (qui a donné un second souffle au film d’horreur avec Saw, Insidious, The Conjuring), est bien décidé avec ce nouvel opus à en faire des tonnes. C’est un Fast & Furious plus dément que jamais, avec une BO tonitruante, et des scènes qui ont tout pour devenir cultes auprès des fans. C’est aussi la dernière virée de Paul Walker, décédé fin 2013 dans un accident de voiture, comme si la fiction rejoignait la réalité, pour un final amer. Ce film rend hommage à l’acteur à travers la surenchère des scènes d’action. Est-ce trop ? Non ! Il s’agit de la saga Fast & Furious. Le spectateur s’attend à voir un film qui surpasse le précédent. Et même si l’intrigue est un prétexte à des courses poursuites plus folles que jamais, c’est un pari réussi.