Lorsqu'il débarque de New York pour s'installer dans la petite ville de Madison avec sa mère, Zach Cooper ne tarde pas à tomber sous le charme de sa camarade Hannah, qui habite avec son curieux père dans la maison d’a côté. Un soir, après avoir entendu des hurlements sortir de cette mystérieuse maison, Zach se persuade que le père de Hannah cache quelque chose. Il décide d’aller enquêter avec son nouvel ami Champ, et découvre une incroyable collection de livres Chair de poule. Et lorsqu’il déverrouille accidentellement quelques uns d’entre eux, il est loin de se douter qu’il a libéré des créatures farfelues, qui vont semer le chaos sur leur chemin…

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Pour celui qui aime les frissons et petites frayeurs adolescentes, Chair de poule évoque les momies, les marionnettes, les fantômes et autres créatures maléfiques nichées dans le quotidien des jeunes héros de la série de livres de R.L. Stine, adaptés en séries télévisée dans les années 90. Deux décennies plus tard débarque, un peu en retard, la version cinéma qui reprend le principe de base : les créatures de Stine prennent vie et sortent du papier pour semer une gentille terreur autour d’eux. Avec Jack Black dans le rôle-titre et le réalisateur Rob Letterman (Les Voyages de Gulliver) à la barre, nul ne sera surpris d’avoir affaire à une production simplette pas bien mémorable, qui ne s’embarrasse d’aucune inventivité pour composer une petite aventure à peine sympathique, avec une dose d’effets spéciaux plus ou moins horribles pour animer nains, caniche, insecte et yéti. A moins d’avoir une âme d’enfant très résistante, ou d’être un enfant encore insensible à la banalité des films américains, Chair de poule pourra être oublié sans inquiétude. Ou être remplacé par une séance nostalgique de Jumanji.