Pixels Etats-Unis 2015 – 105min.
Critique du film
Pixels
1982. Dans l’espoir de communiquer avec une intelligence extraterrestre, la NASA envoie dans l’espace une capsule contenant des vidéos de la Terre et ses habitants. Parmi ces images : celles de célèbres jeux vidéo, de Donkey Kong à Pacman. Une trentaine d’années plus tard, le rêve de l’humanité se réalise lorsqu’une race d’aliens se manifeste. Sauf ceux-ci ont interprété les images comme une déclaration de guerre, et envoient sur Terre une armée de soldats à l’image des plus célèbres jeux vidéo des années 80 pour des parties de retro-gaming grandeur nature afin de remporter la planète. L’avenir de l’espèce humaine repose alors sur une équipe de vieux gamers amis d’enfance, seuls capable d’assurer la victoire de la planète grâce à leur vieille passion…
A l’origine, il y a le court-métrage français Pixels réalisé par Patrick Jean, phénomène Youtube en 2010. Au final, il y a une superproduction à 100 millions de dollars mise en scène par Chris Columbus, réalisateur familial des deux premiers Harry Potter, avec Adam Sandler dans le premier rôle. Douloureuse transposition donc, qu’il faudra consommer avec précaution pour ne pas trop souffrir des horreurs ordinaires dans un film de ce calibre, qui regorge d’humour vaseux, de séquences gênantes, de morale insipide et de péripéties téléphonées, avec l’inévitable belle demoiselle qui tombe dans les bras d’un looser gras. L’unique attraction du film étant son pitch, l’œil devra se rassasier des amusantes séquences d’action pixellisées, qui offrent un spectacle aussi absurde que drôle. Le plus gros du film, d’une bêtise et d’un ennui banals, laisse alors l'occasion d'imaginer ce que l’histoire aurait pu donner entre d’autres mains, moins lourdes et plus modernes – au hasard : Phil Lord et Chris Miller, le duo derrière 21 Jump Street et La Grande Aventure Lego.
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Commentaires
N'attendant pas grand chose de ce film, j'ai découvert une babiole ludique assumée, maîtrisée, sans prétention et très drôle. La deuxième partie n'est pas aussi enlevée, mais tient la route avec une certaine originalité. Chris Columbus n'a pas perdu son professionnalisme et son talent de faiseur d'attraction. On sent un grand amusement partagé par le spectateur. Pour les amateurs de pop corn croustillants.… Voir plus
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