Derrière la légende Robin des Bois, il y a Robin, un brigand abruti qui vole aux pauvres, aux femmes et aux vieux avec l’aide de son fidèle Tuck. Son seul rêve : racheter la maison close de son ami Alfred. Pour réunir les fonds nécessaire, il décide de s’attaquer aux impôts de l’impitoyable Shérif de Nottingham, qui règne sur la région avec une main de fer. Lorsqu’il rencontre par hasard le fameux gang de Sherwood, qui a lui aussi prévu de voler les impôts pour aider les plus démunis, il décide de se faire passer pour une bonne âme afin de profiter de leurs compétences…

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Robin des Bois : La véritable histoire n’est pas qu’un mauvais film : c’est aussi et surtout un film nauséabond, d’une bêtise si monumentale qu’elle donne à réfléchir. Car dans ce navet vampirisé par Max Boublil, le héros passe son temps à parler de la supposée laideur de Marianne, seul personnage féminin avec les quelques figurantes grimées en prostituées, quand il ne s’amuse pas d’un ringard sous-texte gay. Lorsqu’il lâche un « petit pédé » avec un sourire d’abruti au détour d’une scène, il semble clair et précis que cette version de Robin des Bois, en plus d’être profondément ennuyeuse, ne mérite pas plus de respect qu’elle n’en offre au public. Le film d’Anthony Marciano se rêve sans aucun doute en Monty Python français, mais n’en a ni la finesse ni la folie. Sans conteste l’un des films les plus honteux de l’année, cette véritable catastrophe ne mérite qu’une chose : être oubliée ad vidam eternam.