A peine échappés du Labyrinthe, Thomas et les autres survivants du Bloc ont découvert que WICKED, responsable de cette expérience cauchemardesque, cherche désespérément un vaccin à un mystérieux virus qui a ravagé la planète. Secourus par des militaires et emmenés dans un complexe sécurisé, le groupe comprend vite qu’Ava Paige n’en a pas fini avec eux. Ils décident une nouvelle fois de s’échapper pour rejoindre des rebelles, mais vont devoir traverser la Terre brûlée, peuplée d’humains sanguinaires métamorphosés par le virus…

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Comme ses congénères Sublimes créatures, Les Ames vagabondes ou The Giver, films à l’inutilité plus amusante que gênante, Le Labyrinthe aurait pu et dû rester un film sans suite. Mais le box-office a ses raisons que la raison ignore : le public paye donc le prix du succès du premier épisode, sorti il y a un an à peine, avec ce deuxième opus plus bête encore. Impossible de se cacher derrière le sympathique concept du huis clos : cette Terre brûlée révèle son affreux visage avec une suite de péripéties décousues et répétitives, placées comme des étapes le long d’une intrigue d’une pauvreté déconcertante, et articulées autour de personnages insipides. Il y a bien l’espoir, dans la première partie, d’un film de zombie qui emprunte largement au très bon jeu vidéo Last of Us, avec une population vorace qui menace les héros dans une ville en ruines. Hélas, Le Labyrinthe : la Terre brûlée tombe très bas dans la bavarde dernière partie, qui culmine lors d’un climax d’une nullité totale. Le meilleur ? Même la conclusion du film ne donne pas envie une seconde de voir la suite.