Café Society Etats-Unis 2016 – 96min.
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Commentaires
As most of Woody's movies are great in terms of the dialogues and also the visual scenery, this one is no exception, only with one BUT. If you look beyond the clever words and beautiful scenes you will see the message Woody has put out there for us to grasp – ‘one cannot live by somebody's else dream, one must have his/her own and stick by it’ ;-)… Voir plus
Superbe ambiance des années 30, avec des dialogues croustillants, un pur divertissement.
Des bulles de champagne dans la tête! Voilà le sentiment ressenti en sortant de ce film.
Tous les ingrédients Woddy Allen y sont, l'Amérique, New York, les faux-semblants, les années d'or du cinéma, la lourdeur sympathique des familles juives et ..... le jazz !!!
Que du bonheur.
Pensée du jour : Avec ou sans sucre ?
Bobby peine à s’épanouir professionnellement dans la « Grosse pomme », peu inspiré par la bijouterie sans brillance de son paternel et les activités criminelles du frère aîné. Il se rend alors à Los Angeles dans l’espoir de percer dans l’industrie du cinéma, grâce à la réussite de son oncle Phil. Là-bas, il tombe sous le charme de la jeune et jolie secrétaire Voonie au cœur déjà engagé.
Si certains ont pris l’habitude de qualifier leur rendez-vous annuel avec le fameux réalisateur de millésime, un vocabulaire emprunté au café ne serait-il pas plus approprié ici ? Alors quels arômes pour cet arabica ? Un mélange équilibré, plus âcre que sucré, mais dégageant des effluves à la mélancolie douce. Pas d’éclats de rire, ni de cruauté forte dans la tasse que dégustent deux personnages, dont la réussite réciproque n’aura jamais l’excitant de l’amour vrai, mais un arrière-goût astringent d’inachevé. Pourtant l’opposition attendue entre Est et Ouest étasuniens s’annonçait brûlante, mais le cinéaste new-yorkais, narrateur du film, préfère à l’acidité mordante une nostalgie ambiante. Quant au choix de ses acteurs, en dépit d’une haute teneur, il déstabilise. La "bella" Kristen Stewart, diamants aux oreilles, détonne dans ses robes à collerettes bien sages. On l’aurait aimée plus épicée. Steve Carrel peu habitué à jouer les séducteurs ne fait pas de taches, mais son couple atypique ne paraît surprendre que le spectateur. Quant à Jesse Eisenberg, il imite avec excès parfois un Woody Allen de première jeunesse. Soit un mélange final pas désagréable au nez, mais qu’on aurait souhaité plus fruité, voire corsé, une fois en bouche.
7/10
twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.com… Voir plus
"Rare cinéaste [à passé 80 ans] qui n’a que faire d’une Palme pour continuer, d’un chef-d’œuvre de plus ou de moins pour nous émerveiller" écrit Norbert Creutz dans Le Temps. Plus que jamais, le cinéma de Woody Allen est admirable à la fois dans sa forme (délicieuse Kristen Stewart) et dans le fond de ses thématiques traitées (le rapport des classes sociales entre elles, peuvent-elles être se comprendre?). Et comme l'était Match Point, le drame surgit où on ne l'attendait pas... Bref, on se délecte en méditant si la vie ne serait qu'"une comédie écrite par un auteur sadique"... A voir absolument...… Voir plus
Les années du "new deal" américain ,vues à travers les lunettes de Woody, font l'effet escomptés..la légèreté en gros plan..tout glisse..tout semble aller de soi..mais le docteur Faust veille et son ombre plane jusqu'à une fin des plus équivoques..
Café Society n'a pas un pitch renversant. Une romance à Hollywood dans les années trente, des décors crèmes dans une Amérique de cartons pâtes. C'est pourtant une splendide réussite. Superbe réalisation avec un casting délicieux, mais surtout un esprit Allenien en pleine forme à plus de 80 ans. On baigne dans la délicatesse, la subtilité, la grâce et l'humour fin. C'est enlevé et touchant.
A ne point rater.… Voir plus
Un vrai moment de bonheur... mais quel humour! quelle finesse! cette intelligence espiègle qui se fait si rare...
J'ai lu que ce Woody Allen était paresseux, qu'il ne faisait pas partie des meilleurs, etc... Oui, c'est peut-être vrai. La plume est légère, ça ronronne, le côté percutant dans le portrait des personnages n'est pas aussi accentué que dans ceux remontants à il y a 15 ans et plus.
Mais qu'est-ce qu'on a plaisir à se retrouver plongé dans l'atmosphère romantique et élégante du cinéma de Woody Allen (et plus particulièrement New York). La romance y est splendidement dépeinte, les instants sont tous simplement beaux (le soleil se lève sur Central Park, un homme et une femme au sortir d'une nuit blanche à déambuler dans la ville, amoureux, un verre de vin à la main, contemplent les bâtiments inondés des premiers rayons et échangent un baiser de cinéma sur fond de jazz).
Kristen Stewart est troublante de beauté, l'alchimie avec le talentueux Jesse Eisenberg fonctionne à merveille, les anecdotes avec le frère truand sont truculentes...
Vraiment, un Woody Allen sensible, romantique et drôle qui se laisse regarder avec un grand plaisir. Ah quand il ne sera plus là, son cinéma et sa manière de dépeindre les personnage nous manqueront...… Voir plus
Un bon cru ! Les jeux de l'amour avec ses ratés et ses flamboyances. Beaucoup de mélancolie, une fin un peu triste, poignante, et toujours cet humour très Woody.
5.5: Quel plaisir de retrouver Woody inspiré.
Manhattan, les années 1930: Bobby, coincé et rêvant de liberté a l'opportunité de rejoindre Hollywood où son oncle est un véritable "recruteur de stars". Au début discret, sa rencontre avec la belle secrétaire de son aïeul va quelque peu bouleverser sa vie, d'autant que, sur la côté est, son frère propriétaire du Café Society s'avère avoir des fréquentations plus que douteuses. Et Bobby va être contraint de prendre le destin de sa famille juive en mains.
Ses amateurs le savent, Woody n'est jamais aussi inspiré que lorsqu'il parle de New-York, plus exactement Manhattan. En témoignent entre autres (Meurtre mystérieux à)Manhattan, ses deux chefs-d'œuvres. Ici, il se risque à comparer le mode de vie californien avec celui new-yorkais. Et avec une jubilation qu'on ne lui avait pas connu depuis un long moment.
Une réplique illustre particulièrement son film: "la vie est comme un scénario écrit par un auteur sadique". Et Woody l'est tout spécialement envers une certaine classe sociale théâtre d'une satire mémorable; envers également l'industrie hollywoodienne qui en prend quelque peu pour son grade. Envers enfin les indécis(es) amoureu(ses)x qui ne sont pas épargnés, illustration particulière avec Vonnie (parfaite Kristen Stewart) incapable de choisir l'élu de son cœur et dont le motif du choix final ne pouvait être autrement au vu de la logique du réalisateur new-yorkais.
Et la musique joue un très grand rôle. Omniprésente, ses teintes jazzys enchantent (notamment les premières notes d'un saxo en ouverture de film) et les amoureux du genre seront comblés.
A recommander vivement et pas surpris des très bonnes retombées cannoises...… Voir plus
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