I, Daniel Blake Belgique, France, Royaume-Uni 2016 – 100min.

Critique du film

I, Daniel Blake

Patrick Heidmann
Critique du film: Patrick Heidmann

Dans ce nouveau film, Loach satire et exprime sa rage à l’encontre du système social britannique. C’est l’histoire d’un veuf sexagénaire (Dave Johns), un ouvrier désarmé, désorienté, en perdition. Renversé par une crise cardiaque, il lui est interdit de reprendre le travail, mais sa pension d’invalidité lui sera refusée… Dave Johns contraint, acceptera de mettre sa vie en péril pour toucher les allocations chômage en consacrant quelques heures de sa semaine à un emploi.

Cela faisait 2 ans que nous n’avions pas vu Ken Loach au festival de Cannes. Depuis Jimmy Hall, le réalisateur s’était fait discret mais avec I, Daniel Blake, l’anglais de 79ans nous offre non seulement un détour cannois, mais surtout, un retour à la critique sociale. Loach appose un regard relativement cru, brut, presque sans nuance sur une situation qui nécessiterait plus de rondeur. Pourtant, I, Daniel Blake, n’en reste pas moins le destin émouvant d’un laissé-pour-compte, dans la tourmente de notre société occidentale.

20.02.2024

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Commentaires

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ngrodriguez

il y a 7 ans

Film prenant et poignant, sur un réalité tragique et bien réel, où les différences raciale et d'âge s'efface; dans la difficulté, l'entraide est une nécessité. Critique des méandres bureaucratiques, fixes et rigides, ne laissant plus de part à l'humanité. Un film à voir, pour peut-être mieux comprendre la misère qui peut exister dans nos pays dis "riches". à ne pas manquerVoir plus


Skorpio

il y a 7 ans

Le cinéma anglais nous a donné de nombreux film à vocation sociale et Ken Loach est probablement un des leaders de ce mouvement. Émouvant, ce film sonne juste, par l'interprétation des acteurs principaux et en particulier Dave Johns qui a mérité le titre de meilleur acteur reçu aux BIFA 2016. Une saine réflexion sur une situation hélas trop fréquente et une attaque efficace contre la froideur des administrations. Ce film est de la même veine que "Brassed off" (1996, "Les virtuoses"), il touche le spectateur, le contraignant à se poser des questions mais délivrant également de beaux messages d'amour et de solidarité.Voir plus


0vide

il y a 7 ans

Un moment de justesse à hauteur d'homme. Ken Loach fidèle à lui-même (même un peu trop).
Des acteurs simplement merveilleux.


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