Louise en hiver Canada, France 2016 – 75min.

Communiqué de presse

Louise en hiver

A la fin de l'été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle. La ville est désertée. Le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d'équinoxe surviennent condamnant maintenant électricité et moyens de communication. Fragile et coquette, bien moins armée que Robinson, Louise ne devrait pas survivre à l'hiver. Mais elle n'a pas peur et considère son abandon comme un pari. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l'occasion pour s'inviter dans l'aventure. Jusqu'à ce qu'une explication lui soit révélée et que tout rentre dans l'ordre.

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Commentaires

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claude_d_

il y a 7 ans

Un film magnifique, aux antipodes des hollywooderies de fin d'année.
Le vieillissement, la solitude affrontée et le courage au quotidien. Ce qui n'exclut ni la nostalgie du passé revécu sur le mode onirique ou la tentation du désespoir. Quelques notes d'humour aussi finissent de rendre ce film simplement humain.
A voir toutes affaires cessantes.Voir plus


CineFiliK

il y a 7 ans

Pensée du jour : La vieille qui marchait dans la mer

La fin de l’été fait fuir les saisonniers. Pensant avoir le temps, Louise le prend. Elle rate pourtant le dernier train. Il n’y en aura plus avant l’an prochain. La voilà, âme errante, dans la station balnéaire délaissée de Biligen. Seule avec ses rêves. Seule avec ses souvenirs.

Après Anomalisa, La Tortue rouge et, dans une certaine mesure aussi, Ma vie de courgette, l’animation cinématographique s’éloigne à nouveau des territoires enfantins pour susciter l’intérêt et la réflexion du public adulte. Sur une relecture de Robinson Crusoé, Jean-François Laguionie qui s’était démarqué en réalisant un beau Tableau s’interroge sur la fatalité de la vieillesse. Sentiment d’abandon ? Lutte contre l’amnésie ? Sénilité ? Les angoisses personnelles se transposent sur le personnage vaillant et serein de Louise. Les pastels et gouache diluée aux couleurs douces laissant transparaître le grain du papier, ainsi que la sobriété du trait séduisent en dépit d’une animation quelque peu saccadée. Libre à chacun de se laisser inspirer ou pas par la poésie quasi surréaliste de l’auteur. Un dessin animé qui risque d’ennuyer les enfants pour mieux plaire aux seniors.

6.5/10
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