La famille de Boule mène une existence aussi heureuse que paisible. Bill est désormais parfaitement intégré, Boule se prépare pour la rentrée, sa mère donne des cours de piano à domicile tandis que son père est un dessinateur reconnu. Mais tout bascule lorsqu’il rencontre sa nouvelle éditrice : lassée par son bonheur, elle lui demande d’écrire une nouvelle bande dessinée moins joyeuse. Pour le père et mari comblé, c’est un défi de taille. Il va tenter de remuer le quotidien de la famille pour abîmer leur petite parfaite, espérant retrouver l'inspiration...

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Quatre ans après le premier, Boule et Bill reviennent. Pour quoi, pour qui ? Pour tous ceux qui ont vu et validé le film d’Alexandre Charlot et Franck Magnier, remplacés cette fois par Pascal Bourdiaux (Mes trésors, Fiston), avec Mathilde Seigner dans le rôle délaissé par Marina Foïs. Avec une esthétique et écriture de publicité qui donnent l’impression que chaque scène va être ponctuée d’un slogan ou d’une marque, cette suite n’offre rien d’autre qu’un produit coloré qui saura probablement maintenir l’attention de son jeune public. Difficile sinon de se laisser séduire par l’aventure qui manque terriblement d’inventivité, de rythme et de folie, alors même que la mise en scène s’emploie à prouver que l’entreprise est délurée – beaucoup de musique, beaucoup de couleurs, beaucoup de dialogues, beaucoup de bruit. A conseiller aux plus petits donc, avec un avertissement pour les plus grands, susceptibles de mal digérer cette sucrerie peu raffinée.