Lorsqu’elle monte sur la scène de l’Olympia en avril 1956 dans le cadre d’un spectacle autour de nouveaux talents, Iolanda Gigliotti n’est pas encore Dalida. Elle ne sait pas encore que le patron de radio Lucien Morisse en fera une star, et deviendra son mari. De ce coup de foudre à son suicide en 1987, du disco à ses voyages initiatiques en Inde, le récit d’une vie tumultueuse et tragique, placée sous le signe de l'amour et de la mort.

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Comment construire une vraie œuvre dans les carcans du fameux biopic, genre faussement prestigieux devenu ordinaire ces dernières décennies ? Nouvelle réponse décevante Dalida de Lisa Azuelos, qui retrace la vie incroyable et romanesque de la chanteuse. En se focalisant quasi exclusivement sur la vie sentimentale tumultueuse de la star, la réalisatrice de LOL et Une rencontre tente visiblement de dresser le portrait d’une femme moderne, amoureuse de l’amour, dont la success story se transformera en tragédie déchirante. Mais le film se résume vite à une longue parade nuptiale et sentimentale, bercée par les tubes de Dalida, sans vrai regard cinématographique ou scénaristique sur l'icône. Sveva Alviti est sans conteste la grande révélation du biopic, qu’elle illumine du début à la fin. Dommage qu’elle n’ait pas été servie par un scénario à la hauteur.