Dans un quartier juif ultra-orthodoxe de Brooklyn, Menashe, un modeste épicier, tente d’obtenir la garde de son fils suite à la mort de sa femme.

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Alors que la tradition hassidique ne lui permet pas d’élever son fils Ruben seul, Menashe tente de prouver au Grand Rabbin qu’il est capable de respecter les règles de la communauté et d’être en même temps un bon père. La force du film tient dans sa façon de représenter un bout de vie de manière très réaliste. Sans arc narratif précis, on suit les petites actions d’un père aimant mais considéré comme irresponsable par son entourage. Menashe tente alors de regagner la confiance de sa communauté et tout particulièrement de son fils. Le héros est très attachant : maladroit, parfois colérique, il porte pourtant un amour inconditionnel pour son fils qu’il aimerait rendre heureux tout en restant fidèle à sa personnalité excentrique. A travers des micro-événements, le récit se met en place progressivement, sans jamais imposer de grands enjeux au spectateur. Pour renforcer cette impression d’immersion, la caméra est légère et se tient toujours au plus proche des protagonistes. Pourtant à force de ne filmer que des actions simples du quotidien, le film devient parfois un peu redondant et ne prend jamais vraiment son envol.