Un beau soleil intérieur Belgique, France 2017 – 94min.

Critique du film

Un beau soleil intérieur

Critique du film: Geoffrey Crété

Isabelle, la cinquantaine rayonnante, est divorcée et mère d'un enfant. Malgré ses échecs sentimentaux, elle ne perd pas espoir. L'artiste peintre cherche l'amour mais ne tombe que sur Vincent, un banquier veule et odieux, Fabrice, un galeriste prétentieux et méprisant. Il y a aussi cet acteur qui n'envisage pas la vie quotidienne à deux et ne veut pas s'engager. Bref, les hommes ne sont que déceptions. Isabelle ne baisse pas les bras et rencontre Sylvain...

Un beau soleil intérieur est un film déstabilisant et étrange, capable d’être beau puis grotesque, subtile puis grossier, poétique puis niais, drôle puis tragique. Avec la réalisatrice Claire Denis et la romancière Christine Angot à l’œuvre, impossible d’être dans le tiède et l’unanimité. C’est à la fois la force et la faiblesse d’un film qui fonce tête la première, quitte à flirter avec l’anecdotique et la caricature, et tomber dans les écueils du film d'auteur, option comédie romantique. Une certitude néanmoins : Juliette Binoche, formidable, encore une fois. Omniprésente, chantante, légère, décalée, l’actrice illumine ce Beau soleil intérieur du début à la fin, entourée d’un casting de haut vol (Xavier Beauvois, Valeria Bruni Tedeschi, Philippe Katerine, Nicolas Duvauchelle, Josiane Balasko, et un étonnant Gérard Depardieu). Si le film est bancal, souffle le chaud et le froid, elle en est l’équilibre, le cœur et l’argument principal.

03.04.2024

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Commentaires

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image21

il y a 7 ans

En regardant ce ratage complet. On se demande ce qu'aurait fait un Claude Sautet ou un Xavier Dolan avec ce sujet . En tout cas pas ce téléfilm affligeant et prétentieux signé Claire Denis, à fuir !!


CineFiliK

il y a 7 ans

“Juliette et ses Roméo”

Quand on lui pose la question, Isabelle répond qu’elle ne va pas bien. Cinquantenaire divorcée, elle pleure chaque soir ses bonheurs passés. Et pourtant, malgré ses déceptions sentimentales, elle veut croire encore à l’amour absolu.

« Je suis avec lui… Je suis pas avec lui », « J’aime tout ce qui est avant… Maintenant l’avant, c’est derrière nous », « Vas-tu rester ou dois-je te demander de partir ? ». Incertitudes, antithèses, banalités et dialogues vains que l’on échange en dansant cette valse des amants sur un Je t’aime, moi non plus mélancolique et facétieux. Entre un banquier « salaud », un comédien indécis, son ex-mari et un inconnu hors-milieu, la belle Isabelle erre et « piétine » dans le labyrinthe de ses passions, sans savoir ce qu’elle désire à l’intérieur. Dans ce manège désenchanté aux chevaux racés – Depardieu, Balasko, Beauvois, Podalydès… –, l’irrésolue tourne en rond sous le regard d’un spectateur vite lassé. Lui se raccroche à la mise en scène élégante et feutrée de Claire Denis, puis se réchauffe aux rayons du soleil extérieur de Juliette Binoche.

6/10Voir plus

Dernière modification il y a 7 ans


seemleo

il y a 7 ans

Je suis sorti avant la fin. Il faut s’accrocher pour s'intéresser un tant soit peu à ces personnages. Pas vu Depardieu du coup qui doit débarquer en dernière partie.


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