Indiana Jones et le Cadran de la Destinée Etats-Unis 2022 – 154min.
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“Papy fait de la résistance”
En pleine libération de l’Europe, Indiana Jones et son ami Basil parviennent à mettre la main sur une partie de l’Anticythère au nez et à la barbe du nazi Jürgen Voller. Ce cadran créé par Archimède aurait la faculté de repérer les failles temporelles et de voyager dans le passé. 25 ans plus tard, Helena, fille de Basil et filleule d’Indy, contraint son parrain à l’aider à retrouver l’autre moitié de l’artefact. Mais le tenace Voller n’a pas encore dit son dernier mot.
Il aura fallu attendre 15 ans pour que le plus célèbre des archéologues reprenne du service. Sans Spielberg ni Lucas, les pères fondateurs, échaudés peut-être par les ratés du quatrième épisode extraterrestre. James Mangold reprend fièrement le flambeau, lui qui semble éprouver un certain plaisir, après Logan, à enterrer les héros de toujours. Mais c’est un coup de fouet qu’il donne à la série dans un prologue aussi vivifiant qu’une cure de jouvence. Grâce au numérique, Harrison Ford retrouve sa jeunesse. Un lifting réussi que le réalisateur s’amuse à retarder en cagoulant le personnage. S’ensuit une course-poursuite insensée sur le toit d’un train effréné que ne renierait pas Tom Cruise. Jones plus véloce que Hunt ? Grâce à la magie du cinéma, la mission s’avère presque possible. Mais l’élixir ne dure pas. Projeté en 1969, l’homme au chapeau n’est plus qu’un vieillard aigri et dépassé. La musique de ses voisins hippies l’agace, ses étudiants ne l’écoutent plus et sa femme a demandé le divorce. La modernité du premier pas sur la lune a écrasé l’Antique. Le contraste est plutôt bien vu. Mais au lieu d’insister sur son âge, malgré les petites piques de l’espiègle Phoebe Waller-Bridge, le revoilà reparti comme en quarante dans une longue chasse au trésor à travers le monde. Au point de se demander, en pleine escalade d’un mur de 12 mètres, si tout cela n’est pas ridicule. Plutôt qu’une resucée des épisodes à succès de la saga, on aurait aimé une approche plus inventive en cette partie centrale. Malgré son kitsch, le final réserve heureusement un retournement malicieux et l’adieu promis ne pourrait être qu’un au revoir. Affaire à suivre ?
(6.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 1 an
Les 25 premières minutes on a un Harrison Ford rajeuni grâce à la technologie numérique. Est-ce une bonne chose, je n'en sais rien, mais moi j'ai été bluffé mais aussi choqué, car c'est la porte ouverte à énormément de truquages. Cette technologie permettra un jour de ressusciter un acteur😳. Bref, l'histoire est très bien ficelée et c'est un film spectaculaire. Si auparavant il y avait la préparation de l'exploration(période calme dans le film), dans ce dernier opus il n'y en a pas. Tout va très très vite, avec beaucoup de bruit, et une musique quasi permanente. Dans l'ensemble j'ai aimé, et c'est surtout à regarder sans se poser trop de question, juste pour le spectacle. (F-01.07.23)… Voir plus
Dernière modification il y a 1 an
3.5: La nouvelle croisade
1969 à quelques jours du premier pas sur la lune: Indiana Jones est sur le point de prendre sa retraite d’enseignant lorsqu’il aperçoit sa filleule Helena chasseuse de trésor et lancée sur la piste d’un cadran créé par Archimede et dont une partie est manquante. Or, cette quête est également celle de Voller un ancien officier nazi spécialiste de l’espace, et prêt à tout pour sa nouvelle conquête.
Le voici ce cinquième opus du plus célèbre archéologue avec changement de réalisateur. Si l’opération consistait à faire oublier l’insipide quatrième acte, la mission est réussie sans étincelles.
Le déroulé ne change pas : la naïveté d’Indy sur la séquence d’ouverture et son point faible sentimental se vérifient à nouveau. Puis survient l’aspect confrontation bien-mal et ressortie de certains souvenirs.
Là où le ton horripile-satirique de Spielberg manque, Mangold ne manque pas son hommage en nous permettant de belles retrouvailles nostalgiques. Ses personnages sont moins perfides et effrayants que bien des traumatismes certains comme Mollah Ram dans mon cas, mais plus terre à terre que ceux de la tétralogie initiale.
Et surtout la dernière demi-heure nous offre une assez saisissante transmission inter-générationnelle tant au niveau des personnages que du public lors des sorties en salles des quatre opus.
On peut légitimement regretter certaines longueurs mais niveau nostalgie, cette nouvelle expérience se laisse voir!!! En attendant une suivante???… Voir plus
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