Transformers: Rise of the Beasts Canada, Pérou, Etats-Unis 2023 – 127min.
Critique du film
Au seuil d’une grande bataille
Second film de la franchise à ne pas être réalisé par l’Américain Michael Bay, c’est au tour de Steven Caple Jr, réalisateur de «Creed III», de prendre les commandes. «Transformers : Rise of the Beasts» nous plonge avec les robots au beau milieu des années 90.
Les Maximals quittent leur monde pour empêcher la clé de transdistorsion de tomber dans les mains d’Unicron, un monstre dévoreur de mondes. Ils étaient arrivés sur Terre il y a des millénaires et l'avaient caché depuis. Mais voilà que des fouilles la font ressortir. Aujourd’hui, les Autobots s'intéressent à cette étrange clé, car elle pourrait bien leur permettre de rentrer chez eux. Néanmoins, l’objet est également convoité par les sbires d'Unicron. Une grande bataille s'engage alors, dont l'enjeu n'est pas seulement le sort de la Terre.
Loin d’ignorer ce qui l'a précédé, «Transformers : Rise of the Beasts» se situe avant les évènements des films de Michael Bay. Seul «Bumblebee» - spin-off sorti en 2018 auquel ce nouveau venu fait brièvement référence - se déroule chronologiquement avant. Comme presque à chaque fois, les êtres humains sont ici relégués au second plan. Et si Dominique Fishback (croisée notamment dans l’excellente série «Swarm» sur Prime Video) et Anthony Ramos («D'où l'on vient») sont, au demeurant, d’excellent.e.s comédien.e.s, pas sûr qu’ils n’aient reçu ici le meilleur matériel pour travailler. Les robots sont au centre de toutes les attentions. Véritables attractions, les gigantesques machines se bâteront sans répit jusqu’au tombé de rideau, si bien qu’il est parfois difficile de déterminer qui est qui.
Et comme à son habitude, le scénario ressemble à un souffle vide. «Transformers : Rise of the Beasts» nous promet en effet une sempiternelle, et ô combien réchauffée, fin du monde dans cette série de films qui existe maintenant depuis 2007. Ce nouveau volet marche allégrement en terres vaincues et nous propose un divertissement à l’identique : des effets de hautes voltiges, beaucoup d'action, et à la fin, Optimus Prime sombre dans le pathos. Permettons-nous ainsi de douter de la capacité de «Transformers : Rise of the Beasts» à redynamiser cette franchise. Le plus amusant restera sans doute l'épilogue qui nous en montre un peu plus sur Noah Diaz, le personnage principal. Disons simplement que l'univers d'Hasbro était suffisamment vaste pour être étendu.
(Traduit de l’allemand)
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement