Yves France 2019 – 107min.
Résumé
Développé par la société Digital Cool, Yves est un assistant personnel intelligent, d’un genre Siri ou Alexa, mais Yves est un frigo. Implanté chez quelques cobayes pour être perfectionné, Jerem, jeune rappeur aspirant superstar, se prête au jeu en échange des courses gratuites. Dès lors ils deviennent inséparables, un temps du moins. Grâce à son frigo, Jerem rencontre aussi l’amour. D’abord conditionné au ravitaillement «intelligent» en bananes, yaourts et autres denrées alimentaires, Yves progresse et développe même une sensibilité pour la musique. Artiste insoupçonné, ils composeront en duo, mais Yves partira en solo jusqu’à remporter l’Eurovision. L'ascension est fulgurante, le duo bat de l’aile.
Date de sortie
Suisse All.: 17 octobre 2019
Romandie: 24 juillet 2019
Réalisation
Casting
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Commentaires
“Frigide”
Rappeur sans argent ni idées, Jérem accepte de tester pour le compte de l’entreprise Digital Cool un frigo révolutionnaire. De quoi rafraîchir sa petite existence.
Après la veste en daim de Jean Dujardin, c’est un réfrigérateur qui vient perturber le comique français. Alors que Quentin Dupieux parvenait à distiller en son « absurderie » de l’autodérision, de l’ambigüité et un semblant de poésie, Benoît Forgeard se prend l’iceberg et se noie.
Le scénario intrigue pourtant. Dans un monde aujourd’hui si enclin à la domotique, pourquoi ne pas transformer le frigo en coach de vie ? Mais sans répondant solide en face, c’est l’incrédibilité qui prédomine. La faute à des personnages peu dégrossis et mal habités. William Lebghil, qui avait pourtant réussi sa première année avec la mention très bien, apparaît comme un ectoplasme grossier en contraste avec l’intelligence artificielle de l’appareil. Derrière lui, le sympathique Philippe Katerine ne dépasse jamais le stade du lunaire et Alka Balbir passe juste pour une cruche. Dans cet univers sans profondeur émotionnelle, seule Doria Tillier garde un minimum de sang-froid.
Le film fait ce qu’il peut pour émoustiller les sens – Yves qui se prend pour HAL, Eurovision de l’électro-ménager ou l’amour à la machine –, mais sans convaincre. Las, on s’accorde avec le refrain répété à l’envi par Jérem : « Carrément rien à branler ».
4/10
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