Last Night in Soho Royaume-Uni 2020 – 117min.
Résumé
Jeune étudiante réservée, fascinée par l’univers des « Swinging Sixties » et aspirante créatrice de mode, Eloise Turner (Thomasin McKenzie) débarque dans une prestigieuse école à Londres. En décalage avec la vie noctambule et agitée des étudiants du campus, elle préfère trouver une chambrée chez l’habitant, au dernier étage d’une charmante demeure du quartier de Soho. Mais elle se retrouve bientôt transportée dans les années 60 et rencontre une femme éblouissante, une aspirante chanteuse du nom de Sandy (Anya Taylor-Joy). Des voyages nocturnes qui d’abord inspirent la jeune femme, mais à Londres, les nuits sont longues, et Eloise se retrouve à l’orée d’une démence infinie alors que les visions se déchainent.
Date de sortie
Suisse All.: 11 novembre 2021
Romandie: 27 octobre 2021
Tessin: 4 novembre 2021
Réalisation
Casting
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Commentaires
“Split”
Titulaire d’une bourse, Eloïse quitte sa campagne anglaise pour la capitale afin d’étudier la mode. Ayant du mal à s’acclimater au foyer d’étudiantes préalablement choisi, elle finit par louer une chambre d’un autre âge à Soho. Dans des rêves de plus en plus oppressants, la jeune fille en marge voyage dans le Londres des années soixante et rencontre l’affriolante Sandie.
La pauvre petite orpheline découvre la grande ville et déchante. Ses anciennes colocatrices la prennent de haut et les garçons par en bas. Victime de la mode, Cendrillon pourrait devenir Cruella. De l’autre côté du miroir brisé, la brunette timorée devient blonde provocante. Hitchcock es-tu là ? Quelques sueurs froides pour cette Alice érotisée au pays des fantasmes. Une danse à trois, un suçon et puis s’en va. L’heure du réveil a sonné. Le giallo prend place alors pour hanter les esprits de fantômes mâles ou de machos zombies. On décèle dans ce thriller un « rape and revenge » porn post-#MeToo, mais c’est une vielle femme que l’on gifle avant qu’elle ne décède. Engoncées dans leur costume de pleurnicheuse ou d’aguicheuse, les deux dames – Thomasin McKenzie et Anya Taylor-Joy – perdent leur jeu. Le film s’emballe dans un gloubi-boulga kitch et bruyant malgré les standards des Swinging Sixties. Dans ses excès, Edgar Wright reste un « baby driver » qui adore écraser ses personnages.
(4.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 3 ans
No more time to die
De nos jours : Eloise arrive à Londres pour y débuter une école de stylisme. Négligée et moquée par ses camarades de cours, elle pense pouvoir trouver la quiétude en logeant chez Mme Collins, une octogénaire louant des chambres pour étudiantes. Sa « rencontre » avec Sandie, une jeune fille blonde ayant un étrange destin pourrait la marquer.
Le voici donc ce si attendu retour d’Edgar Wright, pressenti par beaucoup pour être le prochain réalisateur d’une saga d’espionnage. Un pur coup de maître.
D’apparence timide et réservée, Ellie comme elle se fait appeler, arrive à Londres avec ce poids familial lourd : le suicide de sa mère inexpliqué et une grand-mère maternelle véritable maman-poule. On se demande un long moment pour quelle raison jusqu’à l’arrivée de Sandie que Ellie ne peut pas connaître puisque les deux jeunes filles vivent la même expérience de rejet et d’humiliation à un demi-siècle d’écart. Mais parfois le temps n’a pas de limites.
Cela fait deux semaines que je lis une sorte de publicité pour pousser Edgar Wright à reprendre le flambeau 007. Et dès l’arrivée dans les 60’s, on comprend tout de suite pourquoi de par une affiche: cette opération séduction est brillamment amenée sur ses trois premiers quarts où le paranormal semble dominer et la première idée d’un lien sanguin entre Ellie et Sandy m’a longtemps trotté dans la tête, à tel point que le procès sur le proxénétisme mené par Wright me faisait croire à une issue paranormale, notamment par un étrange proxénète apparent. Une apparence trompeuse.
Car les dix dernières minutes où l’on comprend le mot aiguisé de l’histoire vont marquer et je ne regarderai plus une certaine illustre actrice aux bottes de cuir de la même manière. Un final qui bien que brutal va vous faire un bien fou si vous avez connu ou combattu cet acharnement à but sexuel.
Outre ce message final, tout est extraordinaire : on se croit aux deux époques et quelle BO de dingue que je fredonne encore 30 minutes après ma sortie.
Coup de maître à recommander vivement.… Voir plus
Anya Taylor-Joy crève l’écran. Rien que pour elle et pour la musique des années 60 dans laquelle « Last night in Soho » baigne, ce film vaut le détour. Si on y ajoute une mise en scène impeccable, un esthétisme fin et une histoire qui ne manque pas d’intérêt, ce thriller psychologique, s’avère une vraie pépite.… Voir plus
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