Falcon Lake Canada, France 2022 – 100min.

Communiqué de presse

Falcon Lake

Bastien, 13 ans, et Chloé, 16 ans, enfants de parents amis, passent leurs vacances d'été dans une cabane au bord d'un lac au Québec. On raconte qu'un enfant y serait mort noyé et qu'il hanterait désormais le lac. Malgré la différence d'âge qui les sépare, les deux jeunes vont nouer des liens singuliers...

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 1 an

“Entre deux rives”

Bastien et sa famille passent leur été dans un chalet forestier au Québec, qu’ils partagent avec une amie et sa fille Chloé. L’adolescente va vite intriguer le garçon de 13 ans.

Un lac orangé par le coucher du soleil. Un léger travelling arrière laisse deviner parmi les ombres une forme immobile en contre-jour. Le corps émergé d’un cadavre exquis ou d’une ondine guettant sa proie ?

Dans ce premier film, Charlotte Le Bon aborde l’éveil des sens. Pour se démarquer un peu, elle use des codes du cinéma d’horreur. Ainsi la cabane dans les bois, l’histoire d’un meurtre imaginaire, le monstre qui hanterait les abysses, les draps et les cagoules blanches que l’on revêt. On sursaute parfois et se laisse gentiment surprendre. Mais pas de mauvais esprits ici, juste la confirmation que fantasmes et fantômes partagent une même étymologie. Le désir peut également faire peur.

Graphiquement, c’est remarquable, la diplômée des arts plastiques démontrant un sens certain du cadre et de la lumière. Teintée de rouge, la fête imbibée prend les allures de bal du diable. Une jeunesse en transe tombe les masques et fait couler le sang. Plus tard, c’est un brasier qui brûle le visage déçu. Une carcasse animale défigure la route quand les restes du repas des carnivores jonchent la table. Les sentiments sont-ils aussi destinés à disparaître ?

Une ambiance évanescente pour la nouvelle réalisatrice qui semble quelque peu se retenir comme pour protéger ses comédiens Joseph Engel et Sara Montpetit, tous deux convaincants. S’ils évoquent explicitement ce qui les attire et effraie, le pêcheur et la sirène, aidés par la caméra, demeurent dans la pudeur. Admirer une poitrine se mérite, quitte à se noyer.

(7/10)Voir plus

Dernière modification il y a 1 an


cinedude

il y a 1 an

Très bon début de réalisation de Charlotte Le Bon. Un film agréable et prenant. 4/5


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