Le Menu Etats-Unis 2022 – 117min.
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Commentaires
Acteurs très convaincants, bon scénario, jolie bande sonore, suspense bien administré mais le tout, étonnement, donne un film très moyen, pédant et ennuyeux.
Bien que l’idée de base soit originale et qu’elle ne manque pas de force, la trame est, somme toute, très convenue: un chef cuisinier, aussi célèbre que psychopathe, attire dans son restaurant exclusif situé sur île privée, coupée du monde, le gratin de la haute société, trié sur le volet. Il s’en suit un huit clos tragique où les mauvaises actions des convives vont leur être mises sous le nez, sur fond de satire de la haute société et d’une parodie du rituel élaboré et du chichi poussé à l’extrême des restaurants étoilés.… Voir plus
Je ne m'attendais pas du tout à ce "MENU" ! Un psychopathe chef cuisinier interprété par un tout grand Ralph Fiennes décide de convier un certain "gratin" de personnalités dans son restaurant ou plutôt devrais-je dire dans son "Purgatoire". Il connait tout de cette clientèle triée sur le volet et très vite ils vont découvrir qu'ils vont tous mourir. Il s'en suit quelques mises à jour entrent les convives, absolument succulent. Un film style Escape Game et qui se terminera avec un plat imprévu au Menu, l'incontournable cheeseburger. Des dialogues délicieux à la hauteur du Menu. (F-09.12.22)… Voir plus
“Cuisine moléculaire”
Margot et Tyler, parmi douze convives privilégiés, auront ce soir l’immense honneur de déguster la cuisine du chef Slowik. Plus qu’un repas, une véritable expérience.
La mer entoure cette île isolée et offre ses fruits au pêcheur. Un jardin potager, des ruches habitées, une pachamanca et ce fumoir dans lequel pendent les crochets de boucher. Le décor est planté. Le restaurant de luxe demeure inaccessible pour la plupart, et c’est tant mieux. Ici, on ne mange pas. On goûte, savoure et ressent, tout en ravalant ses fautes et sa fierté.
La cuisine est un art, voire une religion. Entouré d’une brigade quasi militaire, le gourou Slowik impose ses lois sectaires. Les flammes de l’enfer brûlent et les anges déchus se noient. Sommes-nous au purgatoire, sur le point d’affronter le Jugement dernier ? La parabole est plaisante, amusante, mais pas totalement assumée. Lutte des classes, vengeance froide et moralisatrice, farce contre les critiques culinaires, aversion pour les photos d’assiettes inondant les réseaux… Les plats surprenants défilent et impriment l’écran. Appétissants jusqu’à un certain point. Car l’ambiance Ils étaient douze à la Agatha Christie tourne au vinaigre. Le rôle tenu par Nicholas Hoult apparaît fade laissant le beau jeu à la dame Anya Taylor-Joy. Mark Mylod, aux fourneaux de l’excellente série Succession, finit par perdre de son piquant pour tomber dans le « toqué ». Ainsi laisse-t-il la victoire à un cheeseburger cuisson medium, plutôt que bien saignant.
(6/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 1 an
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