“La Liberté guidant le peuple”

En quête d’affranchissement, John Wick n’a plus qu’une seule obsession. Renverser la Grande Table qui est déjà à ses trousses et affronter son nouvel homme fort, le Marquis de Gramont.

« Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance ». Dans les bas-fonds de New York, poings bandés et saignants, John cultive encore sa vengeance. Sa force de frappe l’entraînera dans le désert marocain, sous les néons d’Osaka et les projecteurs d’une boîte berlinoise, véritables cercles de son Enfer. Avec en point d’orgue, un Paris en colère.

Le scénario, secondaire, ne change guère. Cavalier de l’Apocalypse, samouraï de l’éternel ou chevalier noir, John Wick, sous son armure élégante, paraît immortel. Ses ennemis par milliers tentent vainement de l’affaiblir. Le choix des armes : arcs, sabres japonais, nunchakus, couteaux, lance-flammes et pistolets. Aucun répit pour celui qui ne vit qu’en se raccrochant à la mort. Plus en forme que dans l’épisode précédent, Keanu Reeves ne ressent plus la fatigue. Mais le grand intérêt de ce chapitre 4 est la mise en scène sidérante de Chad Stahelski. Une surenchère qui s’élève progressivement au même titre que la mise à prix de l’ange exterminateur. Poussées sur la durée, évitant tout montage épileptique aveuglant, les séquences de combats deviennent des chorégraphies qui mettent en transe, comme pour ces Allemands dansant autour d’une cascade de sang. Sans grèves ni poubelles, la Ville Lumière devient un champ d’honneur digne du niveau final d’un jeu vidéo. Son décorum prestigieux sert d’antre au Marquis sadique. Seule erreur de casting, ce grand méchant à face de puceau aime notamment recevoir dans un Louvre privatisé. La Liberté guidant le peuple lui fait face, quand La Mort de Sardanapale menace son dos. Deux tableaux programmatiques symbolisant son chemin Delacroix. Avant que John Wick n’atteigne le sommet de l’Olympe, la place de l’Étoile et les escaliers du Sacré-Cœur sont autant de supplices au service de la mythologie du héros. Devant la Basilique blanche, un duel au soleil levant constituera son apothéose. Une catharsis ultime qui aurait pu prendre place au Panthéon.

(7.5/10)
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Dans la lignée des autres opus. Scénario, interprétations, images tout y est excellent. Peut-être est-ce même le meilleur de la saga. 156 minutes de cascades, de chorégraphie, et bien sûr il y a de l'artillerie lourde...mais honnêtement, ça passe très bien, c'est du John Wick. La fin et bien, elle peut quand même laisser présager un chapitre 5. Moi je dis pourquoi pas! (F-31.03.23)… Voir plus

Bravo à tou.t.e.s tout y est et bien plus encoe💪💪💪💪💞💞💞💞
Voici une œuvre qui a réussi l'impossible :dépasser Parabellum et avec la manière s'il vous plaît 💪💪💪💪💓💓💓💓😃😃😃😃
Ce que je peux dire c'est la chose suivante:
Voici une équipe d'acteurs, producteurs, scénaristes, réalisateurs, figurants qui respectent infiniment le public de cinéphiles et les amoureux de la franchise 😘😘😘😘😘💪💪💪💪💪
Pas de temps morts, pas d'ennui, pas de faux pas, rien que du lourd du beau et de l'intelligence, du rire, des larmes (pour mon cas) 1000% BRAVOS

PS:s'il vous plaît restez jusqu'à la fin du générique de fin...
VOUS NE LE REGRETTEREZ PAS ET SEREZ FIERS DE VOUS D'AVOIR PATIENTÉ CAR SUPER RÉCOMPENSÉ. E. S

💞💋💓👌💪😘😍… Voir plus