Kinds of Kindness Irlande, Royaume-Uni, Etats-Unis 2024 – 165min.

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  • chef-d'oeuvre
  • bon
  • moyen
  • passable
  • consternant

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22 Avis des internautes

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Commentaires

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Eric2017

il y a 1 mois

Totalement glauque ! Dans pauvres créatures j'avais aimé l'histoire et son côté surréaliste. Dans ce dernier, seule la première histoire m'a accroché. Pour moi les deux autres sont ou frises la perversité... Les trois acteurs(trices) jouent très bien leurs rôles, mais à part ça j'en suis ressorti avec un certain malêtre. (G-15.07.24)Voir plus


CineFiliK

il y a 1 mois

“Pauvres créatures”

Un homme obéit aveuglément à son patron jusqu’au jour où il lui demande de tuer un quidam en provoquant un accident. Un policier doute que la femme sauvée des océans soit son épouse disparue. Deux adeptes d’une secte sont à la recherche de celle ou celui capable de ressusciter les morts.

« Les rêves les plus doux sont ainsi faits. Qui suis-je pour ne pas être d’accord ? Tout le monde est à la recherche de quelque chose. Certains veulent t’utiliser. Certains veulent que tu les utilises. Certains veulent abuser de toi. Certains veulent être abusés par toi… ». C’est sur les paroles révélatrices et entraînantes d’Eurythmics que le réalisateur ouvre le premier volet de son triptyque. Dans ces trois paraboles s’exprime sa vision dysfonctionnelle de la gentillesse qui implique le sacrifice, la mutilation ou la crise de foi. Laissant de côté ses traditionnelles focales en œil de poisson, le miroir qu’il nous tend n’en est pas moins déformant. Bienvenue dans une quatrième dimension où l’amour résonne avec le morbide, le sang, la chair et la sueur. L’instant est grave, l’humour quasi absent. Et ce n’est pas la danse désarticulée d’Emma Stone, passage obligé du cinéaste, qui saura dérider son public. Le discours est long, pesant, et la provocation plus facile que subtile. Près de 3 heures pour nous illustrer des relations sadomasochistes dans un contexte professionnel, fanatique ou intime. L’on assiste au spectacle, intrigué et lassé, sans éprouver la moindre empathie pour ces pauvres créatures, pantins manipulés. Parmi elles, Jesse Plemons, couronné à Cannes, se distingue néanmoins. Physique atypique, plus laid que Matt Damon, il se révèle à la fois pathétique et inquiétant.

(6/10)
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