Le procès du chien France, Suisse 2024 – 83min.
Cineman Movie Charts
Votre note
Commentaires
“Mordue”
En Suisse, Avril, avocate adepte des causes perdues, accepte de défendre Cosmos, accusé d’avoir mordu une femme de ménage au visage. Dans ce procès hors-norme, le prévenu est un chien.
« Gentille », Avril voudrait sauver la veuve et l’orphelin, que ce soit une femme insultée dans la rue, son petit voisin battu ou le clébard récidiviste qui se couche docilement sur son bureau. Mais dans un pays qui considère l’animal comme une chose, difficile de lui éviter une condamnation sans sommation. A moins qu’il ne soit permis de le juger comme un être humain…
Inspirée par des faits réels qu’elle surélève largement, Laetitia Dosch laisse parler sa flamboyance et son sens du décalage devant et derrière la caméra. Dans la folie douce qui la caractérise, elle interroge : si le chien devient homme, est-il doté d’une âme et d’une raison ? Un comité éthique mêlant rabbin, imam, pasteur, moine bouddhiste et philosophe s’écharpe sur la question. Son attitude agressive envers les femmes peut-elle être considérée comme de la misogynie ? Oui, dit le comportementaliste qui est entré en communication avec le client à quatre pattes. Face à une partie civile coriace, frontale et nationaliste, la plaidoirie de la défense s’emmêle en laissant l’antispécisme s’opposer au féminisme. L’héroïne va jusqu’à frôler la zoophilie dans une séance de lutte avec le bâtard. A son image, le film, un peu foutraque et pas toujours maîtrisé visuellement, cherche sa « voix », entre comédie loufoque, drame sociétal et dénonciation militante des rapports de domination. Mais la réalisatrice-actrice aux couleurs de l’incendie sait aussi se montrer tendre. Dans une scène de séduction au rayon alimentaire, le bip d’une caisse enregistreuse s’accorde aux battements d’un cœur qui s’agite, alors qu’une boîte de tomates concassées symbolise une idylle avortée. Laetitia Dosch ou l’art d’avoir du chien.
(6.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 1 mois
Affiche et description du film trompeuses. Très décus. On va en famille (âge conseillé 12ans) et on choisit une "comédie", mais le film commence d'emblée avec un langage très cru pas du tout adapté à un public de 12 ans! Oui, il y a des scènes drôles mais c'est surtout une prise de tête pour une histoire qui n'avance pas et qui finit mal en plus. Nous sommes ressortis déprimés avec des gros mots plein les oreilles. On peut s'imaginer que ce film ait du succès pour un certain public mais nous n'en faisons vraiment pas partie. Je regrette de ne pas être sortie avant, comme d'autres dans la salle...… Voir plus
Dernière modification il y a 1 mois
Un film drôle et touchant mais ne vous y trompez pas avec la bande annonce, ce film fait sourire mais pas rire aux éclats.. Inspiré d'une histoire vraie je salue Laetitia Dosch pour avoir osé pour un premier film s'attaquer à un tel sujet.
Tourné à Lausanne c'est assez agréable de découvrir sa ville sur grand écran. À part ça c'est un film qui se laisse voir, qui est touchant où l'on ressent assez bien le petit grain de folie de sa metteur en scène. (G-15.09.24)… Voir plus
Vu en avant-première au City en présence de Laetitia Dosch, son producteur Lionel Baier et le jeune acteur qui joue Joachim.
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement