Les Guetteurs Etats-Unis 2024 – 102min.

Cineman Movie Charts

Exclusivité Cineman: Rejoignez le plus grand jury cinéphile de Suisse et avec un peu de chance, vous irez bientôt au cinéma gratuitement!

  • chef-d'oeuvre
  • bon
  • moyen
  • passable
  • consternant

5

4

3

2

1

1

2

5

1

1

3.1

10 Avis des internautes

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

CineFiliK

il y a 3 mois

“Promenons-nous dans les bois”

Il y aurait dans le nord de l’Irlande une forêt dans laquelle se perdent les âmes en peine. Mina y tombe en panne. Alors que le soleil se couche, des bruits inquiétants se font entendre. Une femme âgée du nom de Madeline surgit de nulle part et incite l’égarée à la suivre dans une sorte de bunker si elle tient à la vie. Cette nuit, Mina sera le clou d’un spectacle plus que particulier.

Dans la famille Night Shyamalan, voici la fille de son père qui prend la caméra pour la première fois. Elle instaure sans peine un climat d’angoisse, bénéficiant de l’effrayant intrinsèque aux bois dormants. Dans l’obscurité, les sapins apparaissent comme des géants effilés dont les branches et les aiguilles sont autant de griffes menaçantes. Des créatures invisibles, animales ou autres, s’y cachent et nous observent. Nos sens sont en alerte et les éléments mystérieux s’accumulent à l’écran : qui sont ces personnages cloîtrés depuis des mois, voire davantage, dans ce coffre-fort ? Que signifient ces panneaux numérotés indiquant un retour impossible ? Qui est ce professeur dont l’absence hante les lieux ? Et quels monstres étranges, plus voyeurs que guetteurs, insistent pour vous regarder vivre et dormir ? Les interprétations s’enchaînent passant de la téléréalité ridicule aux légendes celtiques, sans négliger l’idée d’un purgatoire rassemblant comme dans Lost quelques pécheurs inavoués. Mina prend les allures d’une Alice au pays des horreurs quand elle descend dans le terrier ou tente de traverser le miroir qui la dévisage. En lieu et place d’un lapin blanc, c’est un perroquet jaune qui la guidera vers la sortie. Hélas, trois fois hélas, la réalisatrice cède au retournement final si cher à son paternel. Son propos se délite, perd en crédibilité, et tombe dans un précipité absurde qui gâche l’ensemble des belles promesses entrevues.

(6/10)Voir plus

Dernière modification il y a 3 mois


Jonson

il y a 4 mois

Le film est bien mais Boff quoi y’a mieux


Watchlist