A Most Violent Year Emirats Arabes Unis, Etats-Unis 2014 – 125min.
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Commentaires
Un film noir d'une maîtrise éblouissante. Chaque personnage a de l'épaisseur, tout est crédible, quasi documentaire et pourtant hyperscénarisé: chaque scène fait avancer l'histoire.
J. G. Chandor a un talent incroyable pour poser une atmosphère et nous faire rentrer dans un milieu qui nous est étranger (les tradrrs dans un précédent film, les distributeurs de mazout dans celui-ci).… Voir plus
Film classique, très crédible, bien joué, d'une chronique "ordinaire" d'un business pas banal (apparemment) puisque gangréné par des pratiques mafieuses. Mais on n'est pas dans un Scorsese! J'ai eu l'impression de voir un bon film dans lequel je ne suis jamais complètement rentré.
Chef d œuvre de film noir.acteurs excellents. Un suspense ....
Du grand cinéma
5.5 : Nouveau coup de maître de Chandor et splendide instant cinématographique.
Troisième film du réalisateur que j'avais découvert en salles dans all is lost avant de rattraper margin call pas vu, a most's violent year nous brosse un portrait passionnant d'une Amérique des années 80 davantage en mal-être que ce qu'on voulait bien nous faire voir.
Ce qui est fascinant, c'est que malgré le rythme lent rappelant Michael Mann voire James Gray, on ne s'ennuie pas une seconde, fascinés par la manière dont Abel (qui m'a clairement rappelé Tony Montana par moments) appelé à gérer une entreprise de transports, n'est en réalité pas maître de son destin car, que ce soit sa femme (splendide Jessica Chastain dans peut-être son plus beau rôle injustement ignoré aux oscars), son avocat ou ses "concurrents", il n'arrive pas à se faire craindre jusqu'à un énième dérapage.
Comme mentionné, on se croirait vraiment en 1981, tant par les faits que par la conception du film. Je parlais plus haut de Michael Mann, Chandor s'en est forcément inspiré car certaines séquences rappellent, et Miami Vice (notamment la musique magistrale) et Heat. Oscar Isaac confirme sa place dans les tous grands par cette interprétation sans faille et mention spéciale à Elyes Gabel, belle découverte.
A recommander vivement...… Voir plus
Excellent Thriller, sur le mode américain certes -le bon dans une société de méchants- mais le ton de ce film séduit incontestablement sur une réalité qu'a connu New York en 1980, la pire année en matière de criminalité...
Un film à voir, incontestablement :-)
J.C. Chandor est vraiment un réalisateur brillant, et de surcroît intelligent. Margin Call est sans doute l'un des meilleurs exposés cinématographique sur la crise financière (2008 dans ce cas-ci), avec un souci d'analyse et démonstration sur les effets de chaîne très pertinent.
Il en est de même dans 'A most violent year', avec la qualité supplémentaire qu'il prend le temps de développer son sujet, avec une minutie sur l'introspection morale de ses personnages.
Ce film est un anti-western. Abel est déroutant, voire exaspérant par instant avec sa droiture qui semble peu adaptée à l'univers dans lequel il exerce son activité. Son parcours dans cette histoire nous fera réfléchir longuement (mieux vaut préserver le déroulement de l'intrigue plutôt que d'en parler dans le cadre d'un commentaire). A noter un casting impeccable, une photographie et des décors tout droit sortis des années 70, plus que des années 80, plusieurs thèmes bien exploités, et encore une fois, une intelligence dans la réalisation qui fait honneur au cinéma réaliste.… Voir plus
Film qui nous plonge dans une lutte pour la prise de pouvoir commerciale du marché du fioul à New York dans les années 80 et où tous les coups sont permis. C'est noir et crédible.
Jeune réalisateur à la valeur encore insuffisamment reconnue, J. C. Chandor semble éprouver un malin plaisir à opter pour les sujets les plus rébarbatifs afin de mieux les transcender. Après la crise financière dans Margin Call et un homme seul sur un bateau dans All is lost, son talent éclate ici à nouveau en s’attaquant à la livraison de fuel domestique dans le New York de l’hiver 81. Dans cette tragédie intense, teintée de Shakespeare et de Scorsese, le héros s’efforce de marcher droit sur le fil qui le sépare à peine des abysses où surnagent concurrents, hommes de loi, ainsi qu’une Lady Macbeth épineuse jusqu’au bout des ongles. Mais, dans cette lutte de pouvoir, peut-on rester prince blanc sans que la noire violence et le rouge sang ne viennent entacher votre face ?
5.25/6
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