Un homme pressé France 2018 – 100min.
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Commentaires
Déçue par le jeu de Fabrice Luchini qui nous sert une fois de plus son numéro. Aurait pu faire mieux comme parfois dans les films de François Ozon. Et puis, quand un type odieux devient meilleur et brave "grâce" à la maladie ou au handicap, je n'y crois pas. Et encore du cinéma avec la fille à papa et quelques images de la brillante et jolie jeune fille élève de Sciences-Po, l'école magique de la Rue St Guillaume. Un film trop parisien.… Voir plus
Charmée
Tenter de ne pas être trop partiale va tenir de la gageure. Dans le rôle-titre, Fabrice Luchini nous offre un rôle où sa faconde va être mise à mal. Difficile pour notre amoureux des mots exquis de se mettre à l’ombre du scénario pour porter ce dernier à la lumière. Cependant, la magie opère.
Scénario adapté de l’autobiographie de Christian Streiff (caméo devant Pôle Emploi), L’homme pressé dévoile les tourments d’un manager qu’un AVC oblige à recalculer sa trajectoire. Aphasique, Alain, ne se relève de son attaque que pour constater qu’un mur de verre le sépare désormais de son entourage et de ses prérogatives. Après un bref alanguissement devant « le port de l’angoisse », Alain décide de reconquérir sa vie et ses fonctions. Il sollicite l’aide de Jeanne, orthophoniste, finement porté par Leïla Beikhti. Crapahutant sur les maux de ses phrasés difficiles, l’homme d’affaire va être. Avec un souffle de « Wild », sur le chemin de Compostelle, la vénusté de son langage va donner corps à une nouvelle âme.… Voir plus
Un Luchini Extraordinaire et crédible dans ce rôle, un scénario super bien écrit. J'ai souri et même ri en entendant les contrepèteries de Luchini alors que le sujet ne prête pas vraiment à rire. Mais j'avoue que devant la gravité d'un AVC ça m'a un peu détendu. Je dois également souligné l'écriture et le jeu de l'infirmier (Igor Goetesman) et de l'orthophoniste-Psychopathe(Leïla Bekhti) qui ont mis une touche supplémentaire de bonheur. Un excellent film français. (G-17.11.18)… Voir plus
Saint-Jacques-La Mecque
Alain est PDG d'une grande firme automobile: une vie incessante entre de multiples rendez-vous et conférences qu'un AVC vient brusquement interrompre à deux semaines du salon de Genève où un nouveau modèle électrique doit être présenté. Jeanne, l'orthophoniste chargée de s'occuper de lui pendant sa rééducation attend elle de connaître sa mère biologique l'ayant abandonnée. Elle va tenter de lui venir en aide mais comment pénétrer cet univers misanthrope quand en plus la fille de l'entrepreneur, Julie, souhaiterait réaliser un rêve spirituel.
Comment se refaire après un AVC et tenter de retrouver sa vie d'avant? Plusieurs types d'attaques subsistent mais dans ce cas c'est la diction qui est touchée, donnant lieu à de savoureux dialogues. Sur un plan médical, le sourire dégagé par certaines phrases ou termes inversés interloque par le fait que n'importe qui pourrait en être atteint (une connaissance proche l'a eu et avait perdu la parole durant deux semaines) et la rééducation s'avère ici élémentaire.
Et c'est sur ce point que le film frappe fort: pendant les dix premières minutes, vous n'allez pas aimer Alain, y compris pendant la séquence de l'AVC proprement parlé. Puis, au fur et à mesure des événements, une empathie naissante va monter crescendo jusqu'à l'ultime quart-d'heure et un voyage de toute beauté.
Luchini est prodigieux: tant par sa diction incroyable que son attitude vis-a-vis de ses anges gardiens (dont un chien bouleversant, véritable héros du film). Leila Behkti est également magnifique et la courte apparition de Géraldine Nakache est marquante, preuve qu'un pèlerinage, s'il peut être atteint, offre une facette de récompenses.
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