Adieu Monsieur Haffmann France 2020 – 116min.

Cineman Movie Charts

Exclusivité Cineman: Rejoignez le plus grand jury cinéphile de Suisse et avec un peu de chance, vous irez bientôt au cinéma gratuitement!

  • chef-d'oeuvre
  • bon
  • moyen
  • passable
  • consternant

5

4

3

2

1

0

0

2

1

0

2.7

3 Avis des internautes

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

vincenzobino

il y a 2 ans

3.75: L’effet papillon
1941, Paris : Joseph Haffman, un brillant bijoutier juif est contraint d’être caché par son employé François boiteux et son épouse Blanche. Ne pouvant apparemment avoir d’enfants, François accepte de le nourrir et le protéger si Joseph peut lui offrir un fils. Mais il est des amitiés et des alliances que l’on ne peut fuir.
Le voici ce retour du maître du Jeu Fred Cavayé. En adaptant la pièce de Daguerre, l’occasion d’une nouvelle partie de poker menteur était saisie. Elle est quasiment relevée.
Il faut effectivement un certain temps pour se mettre dans le bain de par l’absence d’un accompagnement musical et une prise de son faible sur les vingt premières minutes. Puis le marché conclu semble prendre forme mais un ballon va provoquer un coup-franc et une broche sceller un destin.
Comme pour le Jeu, l’étude de la personnalité changeante est admirable, surtout sur la notion de supériorité. Et davantage que dans la rencontre entre les deux couples, ces vingt dernières minutes marquent et la femme avenir de l’homme pourrait bien causer sa perte.
Le papillon de mon titre est clairement pour Sara Giraudeau. Apparemment discrète blanchisseuse, son personnage va évoluer et accomplir un acte on ne peut plus blanc. Et la voix de l’actrice à peine inaudible au début est remplacée par un pas vif. La chenille peut s’envoler.
A recommander pour cette justice...Voir plus

Dernière modification il y a 2 ans


CineFiliK

il y a 2 ans

“L’homme de la cave”

En 1941, alors que les bottes allemandes claquent aux portes de la ville, Joseph Haffmann confie sa bijouterie à son employé François Mercier. Juif, il doit quitter Paris au plus vite pour tenter de rejoindre les siens en zone libre. N’ayant pu fuir comme espéré, il retourne dans sa boutique pour s’y cacher.

L’un, propriétaire, a du talent, des moyens et une famille. L’autre, infirme, doit se contenter des tâches subalternes, d’un appartement bien modeste et rêve d’enfants qu’il ne peut donner à son épouse. Humilité, frustration et jalousie. La guerre opère un inversement des rôles jusqu’au-boutiste et dangereux. « Avant on n’avait rien, maintenant il veut tout », confesse Blanche Mercier à propos de son mari.

Dans ce duel attendu, Daniel Auteuil fait preuve d’une retenue élégante face à un Gilles Lellouche convaincant en Français bien médiocre. Mais c’est Sara Giraudeau qui se distingue le plus dans ce film programmatique. Sa voix fluette et son physique atypique apportent à son personnage de femme victime d’un chantage affectif plus que douteux une profondeur trouble et troublée. Au final, c’est elle qui décidera du sort et de la tragédie de ces deux hommes déchirés.

(6/10)Voir plus

Dernière modification il y a 2 ans


Eric2017

il y a 2 ans

Je n'ai pas vu la pièce de théâtre et je peux dire après avoir vu le film que je ne la regarderais pas. Le film est terriblement long où il ne se passe rien. C'est film intéressant mais on a vu beaucoup mieux dans le genre. (G-15.01.22)


Watchlist