Entre comédie grinçante et récit psychologique, les frères Foenkinos transposent à l’écran la bascule inattendue d’une femme au bord de la crise de nerfs.
L'histoire
Nathalie Pêcheux, professeure de lettres divorcée, passe quasiment du jour au lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d'action s'étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage...
La critique (par Alexandre Janowiak)
La délicatesse caractéristique des romans de David Foenkinos ne pouvait pas échapper à sa deuxième co-réalisation avec son frère Stéphane, six ans après avoir mis en scène ensemble La Délicatesse justement. Une nouvelle fois, le romancier réussit donc à nous toucher avec son portrait de femme moitié jalouse moitié dépressive (et un brin névrosée). S’il est présenté comme une comédie, Jalouse s’avère être beaucoup plus dur qu’il ne le présageait. Le personnage principal et son entourage sont confrontés à la dureté de la vie et à sa cruauté parfois inéluctable et surtout injuste.
«parfois trop mécanique ... »
Cependant, l’aspect psychologique du récit ne l’empêche pas d’éviter nombre d’écueils et de paraître finalement assez convenu. D’autant plus en étant porté par une mise en scène transparente. Heureusement, Karin Viard donne beaucoup de son talent à Jalouse . Malgré des dialogues souvent peu inspirés, l’empêchant de se lâcher pleinement et rendant son interprétation parfois trop mécanique, l’actrice est généreuse et dévouée. Accompagnée par une galerie de personnages secondaires éclatantes et son talentueux casting (Anne Dorval, Thibault de Montalembert, Anaïs Demoustier...), elle arrive ainsi à revigorer l’ensemble.
Note de la rédaction -> 3/5 ★
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