Les douze salopards Royaume-Uni, Etats-Unis 1967 – 149min.
Critique du film
The Dirty Dozen
12 dangereux criminels sont entraînés puis libérés afin d'être parachutés en territoire nazi lors d'une délicate mission.
En 1944, alors que la fin de la Seconde Guerre mondiale approche, le Commandant Reisman, officier américain tête-brûlée et particulièrement insolent avec ses supérieurs, se voit confier une mission des plus délicates qui a tout l'air du cadeau empoisonné: entraîner 12 criminels, tous condamnés à mort ou à perpétuité pour de graves délits, et leur offrir une amistie, à condition toutefois qu'ils acceptent une mission suicide au cours de laquelle ils devront être parachutés derrière les lignes ennemies puis prendre d'assaut un château français servant de base à des hauts dignitaires nazis, dans le but d'en trucider un maximum.
Film de guerre jubilatoire et très anti-politiquement correct (avant l'heure!) mis en scène par Robert Aldrich, dont plusieurs séquences tantôt violentes, tantôt hilarantes, ont servi de modèles et inspiré d'autres cinéastes, notamment Quentin Tarantino avec son Inglorious Basterds. Si Lee Marvin, Charles Bronson, Donald Sutherland et Ernest Borgnine sont excellents, c'est un John Cassavetes en état de grâce qui vole la vedette à tout le monde.
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement