Critique du film
After Hours
De sortie après une journée de travail, un modeste informaticien new-yorkais ne parvient pas à rentrer chez lui.
Après une journée de travail comme les autres, Paul, un modeste informaticien, rencontre dans un bar une séduisante inconnue qui lui donne le numéro du loft qu'elle partage avec une artiste dans le quartier bohème de Soho, à New York. De retour chez lui et s'ennuyant ferme devant la télé, Paul décide d'appeller ce numéro plutôt que d'aller se coucher, puis débarque peu après chez les deux femmes, après avoir entre-temps perdu son argent dans le taxi. Quelque peu décontenancé par l'ambiance étrange qui règne dans ce loft, Paul décide de s'en aller. Sans le sou, il tente alors d'emprunter un peu d'argent au tenancier d'un bar dans l'espoir de pouvoir rentrer chez lui. Hélas, au cours de cette odyssée nocturne, Paul n'est pas prêt de retrouver le chemin de la maison...
Jubilatoire voyage cauchemardesque d'un petit cadre frustré à la vie terne et bien rangée, dans les dédales de la vie nocturne newyorkaise underground peuplée de cinglés de tous poils, After Hours représente un des sommets de la pourtant riche filmographie de Martin Scorsese. Drôle tout en étant profond, brillant tout en étant léger, et ne ressemblant à rien d'autre, After Hours est un film miraculeux.
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