Communiqué de presse
I Don't Want to Sleep Alone
Chen se fait attaquer dans les rues irrespirables de Kuala Lumpur et s’effondre inconscient sur un vieux matelas sale. Un travailleur immigré le recueille et le soigne. Chen est conduit vers d’autres bras, entre les cuisses de femmes jeunes ou mûres. L’intrigue file comme un rêve éveillé dans le sous-prolétariat de la capitale malaise, malade de sa pollution et progressivement envahie par une épaisse fumée qui empêche même l’amour. Tsai Ming-Liang dirige son œuvre en sensualiste. Maître des variations sur le même thème, il décline ses obsessions, et filme comme personne les corps et le désir.
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