Videocracy Danemark, Finlande, Suède, Royaume-Uni 2009 – 85min.

Critique du film

Videocracy

Critique du film: Constantin Xenakis

Documentaire tentant de dénoncer le pouvoir acquis par Silvio Berlusconi grâce à ses télévisions.

L'auteur de ce torchon filmique, Erik Gandini, tente en vain de dénoncer le pouvoir médiatique et politique de Silvio Berlusconi, en reprochant à ce dernier ses propriétés, ses sauteries peuplées d'invités de marque (Tony Blair, Mike Tyson, Flavio Briatore, Putin, etc), ses succès, ses programmes transmettant joie de vivre et divertissements, son image soignée, l'aspect démagogique de ses campagnes politiques - mais quelle campagne lors d'élections ne l'est pas ? - la quête obsessionnelle de millions de jeunes Italiennes prêtes à tout pour se dénuder et devenir danseuses dans des émissions, sa bonhomie et même son sourire...

On peut ne pas apprécier Silvio Berlusconi. Ceci ne signifique toutefois pas que l'on puisse tourner n'importe comment et n'importe quoi un film sur une figure, aussi controversée fut-elle, comme celle du président du conseil italien. Ne trouvant pas mieux que les "défauts" susmentionnés à fustiger chez Silvio Berlusconi, Gandini va jusqu'à donner la parole à un homme de pouvoir de la TV italienne aux idées politiques nauséabondes et à deux décérébrés - un ouvrier pathétique et frustré idolatrant Ricky Martin et Jean-Claude Van Damme et rêvant de devenir une star, et un abjecte personnage du nom de Fabrizio Corona, ayant fait chanté des stars après les avoir prises en photos - tout en tissant péniblement un lointain lien entre eux et le président italien. Celui-ci peut dormir tranquille: Videocracy: basta apparire est tellement consternant que Berlusconi en resort grandi. Il fallait le faire!

19.02.2021

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Commentaires

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pillou

il y a 14 ans

berlusconi dans sa totale decrepitude


georges40

il y a 14 ans

C'est vrai j'ai vu ce film en Italien, et c'est vraiment nul...


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