Comédie politique dans laquelle une fille de gauche sexuellement libérée et un homme conservateur et coincé font connaissance.

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Fille d'une 68-arde française vômissant sur les valeurs de son pays et d'un sans-papier algérien, Baia fait la connaissance d'Arthur Martin, rigide spécialiste en épidémies aviaires dont la famille coincée et "Vieillie France" a toujours évité les sujets qui fâchent et caché les origines juives de sa mère. Tandis que ces deux êtres aux antipodes entament une relation, Baia explique, pleine de conviction, son combat quotidien à Arthur: coucher dès le premier soir avec un maximum de conservateurs et de fachos afin de les ramener dans le droit chemin qu'est la gauche...

Petite production sortie de nulle part, Le nom des gens fait partie de ces pépites que l'on découvre, ébahi, en s'en voulant de ne pas l'avoir vue plus tôt: irrésistible comédie abordant des sujets graves et délicats - le sexe, le racisme, la Shoah, le passé colonial, ses répercussions aujourd'hui dont la situation des Arabes et des Musulmans en France, le point de vue des Français de souche à leur encontre, la pédophilie, la vieillesse ou encore le nucléaire... - avec un tact, un humour, une légèreté, une finesse et une profondeur particulièrement rares, Le nom de gens enchante, divertit, émeut et fait réfléchir: un film qui vous réconcilie avec la vie.