Jane Eyre Royaume-Uni, Etats-Unis 2011 – 120min.
Critique du film
Jane Eyre
La vie d'une orpheline, malmenée par la vie mais mue par une volonté farouche d'être libre. Adaptation de l'éponyme oeuvre de Charlotte Brontë.
Rejetée par sa tante qui avait pourtant promis à son mari de prendre soin d'elle après sa mort, l'orpheline Jane Eyre est envoyée en pension. Echappant ainsi aux sévices que lui infligeait son cousin, elle reçoit cependant une éducation sévère et rude. Les années passent, Jane est devenue une jeune femme honnête et décidée à vivre libre de contrainte, indépendante. Elle est engagée en tant que gouvernante de la jeune Adèle, dont Edward Rochester assure la responsabilité. Ce maître souvent absent trouble bientôt Jane Eyre lors de ses visites. Alors qu'un soir, un incendie se déclenche dans la chambre de Rochester, Jane le sauve. Il lui doit la vie. Aussi parce qu'il voit en Jane, malgré leur différence d'âge et de condition, un alter ego. Il la demande en mariage mais cette union ne peut aboutir. Jane quitte alors la propriété, gardant au fond du coeur cet amour inachevé...
Cette énième version de Jane Eyre de Cary Fukunaga présente tout le charme qu'on imagine en parcourant l'oeuvre éponyme de Charlotte Brontë parue en 1847 dont elle est inspirée. Eprise du torturé et non moins ténébreux Michael Fassbender, Mia Wasikowska en héroïne victorienne au coeur lourd mais dont les nattes impeccablement tressées ne sauraient laisser paraître le moindre tourment, fascine: un duo parfait qui ne manquera pas de bouleverser des spectateurs émus par tant de romantisme.
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Commentaires
Voilà un film qui m'a ému et passioné. Un film simple et fort. Une histoire d'amour folle et épique. Et Michael Fassbender est envoutant et poignant.
On peut se demander quelle est l'utilité de proposer encore une version du célèbre roman. Mais celle-ci se justifie pleinement ici, puisqu'il s'agit sans doute de la meilleure vision de l'histoire. On fait là une plongée dans la campagne anglaise du XIXe siècle (manoir, cottage, école à l'ancienne), avec ce qu'il y a de plus ténébreux, à l'image de Fassbender, décidément talentueux dans tous ses rôles. Si le rythme est lent, on ne sort toutefois jamais du film (et de ses différents lieux de vie). A recommander vivement, même si la saison ne se prête pas à ce genre de film introspectif et psychanalytique (une connerie sans nom, à mon sens, de le proposer en juillet).… Voir plus
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