Sorti à peine de prison, un homme de 50 interprété par Vincent Lindon, retourne vivre chez sa mère mourante.

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Quand il sort de prison à presque 50 ans, Alain (Vincent Lindon) s'installe chez sa mère (Hélène Vincent) le temps de retrouver un emploi. Mais celle-ci, veuve depuis longtemps déjà, a ses habitudes et cette cohabitation forcée n'arrange en rien leur rapport difficile, fait de longs silences parfois brisés par des remontrances et des éclats de voix. Quand il découvre les intentions de sa mère, malade, d'avoir recours à une association Suisse qui propose une aide pour mourir dignement en ayant recours à un suicide assisté, le dialogue est là délicat entre ces 2 êtres. Confronté à la liberté de choix de sa mère, Alain va devoir l'accepter et parvenir à dépasser leur mésentente avant qu'il ne soit trop tard.

Si le sujet de ces Quelques heures de printemps est grave et mérite qu'on s'y attarde, fallait-il le mêler à celui du manque de communication et de la désespérante solitude d'une femme qui n'attend plus rien de la vie? En traitant cette histoire tout en lenteur, avec une impression de vivre en temps réel le quotidien banal de cette dame âgée et de son fils semblant ne plus être en mesure de s'aimer, les auteurs de ce film n'épargnent pas aux spectateurs quelques moments d'ennui.