Les expériences d'un scientifique débouchent sur la prise de pouvoir de notre planète par des singes.

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Un scientifique décide de recueillir chez lui un bébé-singe venu au monde dans son laboratoire de recherches contre les maladies dégénératives, né d'une mère sur laquelle il avait auparavant testé un nouveau médicament. Constatant avec émerveillement les énormes progrès du primate au cours des premières années de leur cohabitation, le chercheur décide d'utiliser ce même remède révolutionnaire sur son père atteint de la maladie d'Alzheimer. Tandis que ce dernier aussi retrouve une prime jeunesse mentale, le primate est confisqué par les autorités suite à un accrochage avec un voisin puis placé dans un chenil pour singes. Bien que n ayant jamais côtoyé un congénère de sa vie, l'anthropoïde domestique va réussir à s imposer dans cet impitoyble milieu grâce à son intelligence surhumaine, faire évader tous ses compagnons de cellule et mener une rébellion en envahissant la ville de san Francisco...

Rarement un film n'avait auparavant exposé de manière aussi brillante le principe d'un phénomène viral et exponentiel: ou comment un incident infime peut déboucher sur une catastrophe mondiale. Bien supérieur au reboot de Tim Burton en 2001 (et à la franchise originale avec Charlton Heston qui a considérablement vieilli), cette nouvelle Planète des singes prouve au moins une chose: en matière de mise en scène pure, 5 minutes prises au hasard dans ce film vaudront toujours plus que tout le cinéma (autoproclamé) d'auteur européen (en gros, la clique qui s'octroie chaque année des palmes: Von Trier, Haneke, Almodovar...) de ces dernières années. De l'entertainment à l'Américaine de toute grande qualité!