Paul perd la tête pour une femme, perd son père tandis que sa mère perd la boule.

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Ada (Valentina Cervi) est illustratrice dans une maison d'édition, comblée par son futur mari et sa fille. Elle fait la connaissance de Paul (Louis-Do de Lencquesaing), écrivain édité par la même maison, lequel vit avec sa fille, perd son père et dont la mère (Marthe Keller) perd, elle, la boule. C'est alors que. lors d'un cocktail, Paul tombe littéralement aux pieds d'Ada et voit ses sentiments s'entremêler, entre le deuil de son paternel, ses rires en compagnie de son frère malgré la gravité de la situation familiale, son amour pour Ada, son propre rôle de père, d'amant et de fils. Paul écrit désormais le roman de sa vie en débordant de la page...

Chronique sur la vie, la mort, l'amour, centrée sur un milieu parisien aisé qui se regarde peut-être un peu le nombril mais qui reste ceci dit assez agréable à voir évoluer. Louis-Do de Lencquesaing entrebaille la porte de cette famille et laisse le spectateur assister à son intimité, témoin de scènes privées que connaissent chaque tribu. Puis quand la porte se referme, la vie continue. Ne reste que le souvenir vague d'avoir croisé des personnages sympathiques, mais pas inoubliables.