Django Unchained Etats-Unis 2012 – 165min.
Critique du film
Django Unchained
Un pistolero Noir tente de racheter son épouse, esclave appartenant à un cruel propriétaire terrien.
Au Texas en 1858, Dr Schultz, un ancien dentiste allemand officiant désormais comme chasseur de têtes, libère un esclave Noir du nom de Django afin que celui-ci l'aide à retrouver puis à tuer 3 frères dont les têtes sont mises à prix. Devenus partenaires, les 2 hommes escogitent alors un plan afin de retrouver puis racheter l'épouse de Django à un cruel propriétaire de plantations dans le Mississipi, région particulièrement dangereuse pour un Noir libre. Mais une fois sur place, tout ne se passe pas comme prévu...
Comme il l'avait déjà fait avec Inglourious Basterds où il changeait le cours de la 2e Guerre mondiale en faisant mourir Hitler dans un cinéma parisien, Quentin Tarantino aborde le délicatissime sujet de l'Esclavagisme aux USA de manière tout aussi décompléxée, c'est-à-dire en se foutant comme de l'an 40 des faits historiques. Résultat: un western mi-spaghetti, mi-blaxploitation, où l'on parle allemand ou italien, où l'on cite Alexandre Dumas et la mythologie nordique des Niebelungen, où l'on entend du rap, Ennio Morricone et James Brown, où le mot "nègre" est cité plus de 100 fois, et où Leonardo DiCaprio et Samuel L. Jackson tutoient le génie. C'est culotté, inégal mais ô que c'est bon!
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