Forbidden Voices Suisse 2012 – 99min.
Critique du film
Forbidden Voices
A Cuba, en Iran et en Chine, des bloggeuses dénoncent la répression de leur gouvernement totalitaire et luttent ainsi pour les droits de l'homme.
A Cuba, les «femmes blanches» manifestent pacifiquement, un glaïeul à la main, pour demander la libération des prisonniers politiques. Conséquences: elles se font tabasser à mort. Même scènes de violence en Iran et en Chine. Brutalisée par la police cubaine en février, Yoani Sanchez se remet lentement et continue, la peur au ventre, comptant sur les 14 millions de visiteurs par mois consultant son site, pour la protéger. En Iran, la cyber-féministe Farnaz Seifi ayant incité les femmes à descendre dans la rue, a dû fuir son pays, aidée en cela par une journaliste de Reporters Sans Frontières. En Chine, Zeng Jinyan est assignée à résidence tandis que son mari a été condamné à 30 ans de prison pour avoir tenu un blog d'informations. On lui a confisqué son ordinateur, son blog a été suspendu ainsi que tous ses contacts avec l'extérieur; 30'000 à 40'000 cyber-policiers veillent au maintien de la «grande muraille électronique de Chine»...
Alors que dans nos pays, la liberté d'opinion est très souvent galvaudée, on meurt dans de nombreux autres endroits sur terre pour avoir osé exprimer un droit existentiel. On salue le courage de ces bloggeuses porte-paroles de la réalité qui ne se laissent pas intimider par la brutalité et arrivent à faire bouger les choses par leur persévérance, telle Yoani Sanchez, laquelle a obtenu la libération de 52 prisonniers politiques. Comme quoi Internet est aussi un magnifique instrument aidant au progrès, à la démocratie et à la justice.
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