No Chili, France, Etats-Unis 2012 – 110min.

Critique du film

No

Critique du film: Constantin Xenakis

Un publicitaire met en oeuvre une campagne politique joyeuse afin d'empêcher la réélection de Pinochet.

En 1988, le dictateur Pinochet est contraint, sous la pression de la communauté internationale, d'organiser un référendum afin que le peuple chilien puisse décider s'il pourra oui ou non rester à la tête du pays jusqu'en 1997. Les partisans et les opposants de Pinochet disposent pour la 1e fois d'un média important pour leur campagne, la télévision, où ils peuvent diffuser des spots d'une durée de 15 minutes durant les 27 jours qui précèdent le vote. Alors que les supporters de l'autocrate le dépeignent comme un grand-père aimant ayant développé l'économie du pays, les rivaux font appel à un publicitaire apolitique à la vie confortable. Celui-ci va alors mettre sur pied une campagne d'un nouveau genre, celle du No, en évitant toute allusion au coup d'état et aux assassinats commandités par le régime des années durant, et en y introduisant des jingles, une ambiance joyeuse, le tout avec un logo en forme d'arc-en-ciel...

Tourné avec une caméra des années 80 afin de restituer l'ambiance et les images d'époque, No offre la possibilité aux spectateurs du monde entier de s'informer sur ce chapitre de l'histoire moderne qui peut être interprété comme le début de la fin de Pinochet, avant son arrestation quelques années plus tard à sa sortie d'une clinique londonienne.

24.02.2021

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Commentaires

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3alex1

il y a 10 ans

Pas aimé du tout, c'est mal monté.


lucio38

il y a 11 ans

Assez décevant, mais vivant et se laisse regarder.


alfred_scola

il y a 11 ans

Cela fait plaisir de voir un dictateur déboulonné sans effusion de sang. "No" est un documentaire romancé,bien conçu sur une campagne éléctorale qui refuse d'être larmoyante et passéiste pour regarder le futur avec joie et optimisme, malgré la situation tragique du pays sur le plan des droits humains pendant les longues années de la dictature. Le film se veut d'époque, comme s'il avait été tourné avec le matériel disponible (au Chili) à la fin des années 80. C'est tout à fait logique mais parfois un peu fatigant.Voir plus


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