No Man's Zone France, Japon 2012 – 103min.

Communiqué de presse

No Man's Zone

Fukushima. Un nom célèbre dans le monde entier après le 11 mars 2011, où la côte nord-est de l'île d'Honshu fut secouée par un séisme, puis submergée par un tsunami. C'est aussi la centrale nucléaire qui a subit des dommages équivalents à ceux de Tchernobyl. Quelques mois plus tard, le documentariste japonais Toshi Fujiwara s'est rendu sur place, dans la zone d'exclusion, la No Man's Zone.

Des rues couvertes de gravats, des bateaux échoués loin du rivage... et le silence. L'impact d'un tsunami est bien visible avec ses dégâts spectaculaires. Puis, plus rien. Ou plutôt un panorama champêtre avec un arbre en fleurs majestueux attestant de l'arrivée du printemps. Les suites les plus dramatiques du tsunami sont invisibles. Une voix neutre, où pointe pourtant une certaine émotion, nous en parle. Nous sommes dans la zone d'exclusion de la centrale nucléaire qui a cessé de fonctionner, lâchant dans l'atmosphère une énorme quantité de particules radioactives. Une zone interdite où nous rencontrons des gens qui essaient de sauver leur maison, ou qui simplement refusent de quitter leur foyer pour l'inconnu, organisé par un gouvernement dépassé par l'ampleur de la catastrophe, réagissant sans logique apparente, incapable d'informer correctement les populations, ballottées entre centres de réfugiés et hôtels, qui ne savent pas quand elles pourront retourner chez elles. Fujiwara ne dénonce pas, tel un Stalker - allusion pertinente d'un critique japonais au film de Tarkovski - il nous guide dans les recoins de cette zone interdite. No Man's Zone nous propose et nous invite ainsi à une réflexion sur notre rapport à l'image et notre dépendance vis-à-vis d'elles.

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Commentaires

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ewa1

il y a 12 ans

Même si filme n'aborde que peu la responsabilité ou plutôt IRRESPONSABILITÉ du pouvoir qui n'a pas surveillé l'industrie nucléaire, qui a abandonné les personnes enfermés dans les ruines après passage de tsunami...qui a MENTI ET QUI MENT ENCORE SUR LA GRAVITE D'ACCIDENT même avec certaines longueurs c'est un film RARE (presque clandestin) qui VEUT TÉMOIGNER.<br>IL TIENT NON A JUGER (il n'ose pas, comme ces gens qui n'osent pas parler ouvertement...!) MAIS AU MOINS HONORER CES VICTIMES MORTS OU SUIVANTS .<br>A voir et réfléchir. Aprés l'info Flash (France Info si je ne me trompe pas) L'impact des la catastrophe connu à ce moment est mesuré d'être 10 x PLUS IMPORTANT QUE CELUI DU TCHERNOBYL!!!!<br>Pas besoin de vous expliquer que cette flache j'avais entendue qu'un seul fois...Voir plus


ch21

il y a 12 ans

Un film sur la catastrophe de Fukuyama: une matière parfaite à travailler pour un film documentaire, d'autant plus qu'il s'agit d'une terre "interdite" aujourd'hui. LasL Las! Las! Trois fois las! Ce film non seulement n'apporte rien, mais en plus il est parmi ce qui se fait de pire en matière de documentaire. Les témoignages et les propos des gens touchés par cette catastrophe ne parviennent pas à sauver le film. On tourne en rond, du centre à l'extérieur, toujours avec les mêmes images, le même regard, on voit ou ne voit pas les dégâts, mais au final, on ressort avec rien de bien plus que ce que les journaux nous ont appris. Le commentaire est d'une niaiserie affligeante, digne du pire de TF1, et c'est peu dire. Un culcul-isme qui écrase le tout dans un grand vide d'inutilité manifeste. C'est honteux tant le sujet était prometteur et riche en possibilités à peine effleurées ici.Voir plus


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