La rédemption dans l'alcool d'un jeune voyou à la petite semaine. Comédie de Ken Loach.

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Petite frappe sympathique, Robbie (Paul Brannigan) écope d'une peine de travaux généraux pour actes de violence et échappe de peu à la prison qu'il a déjà connue. Bientôt père, ce jeune homme aimerait sortir de cette spirale d'ennuis qui lui collent à la peau mais tant qu'il errera dans son quartier pauvre de Glasgow, son étiquette de fripouille ne lui facilitera guère la tâche. En trinquant à la naissance de son fils avec l'éducateur, amateur de whisky, qui encadre des travailleurs en sursis comme lui, Robbie va se découvrir une véritable talent de goûteur. En visitant une distillerie, il apprend que chaque année, 2% de l'alcool contenu dans les fûts s'évaporent dans les airs, phénomène communément appellé La part des anges. Et si pour devenir lui-même un ange, rangé des bagarres et des beuveries, ce néo-père de famille se mettait lui aussi à prélever une petite quantité de scotch, histoire de tirer quelques profits pour une vie meilleure?

Sous la forme d'un conte social moderne, Ken Loach fait souffler un vent frais et plein d'espoir sur la grisaille de Glasgow. Film humaniste et bienveillant qui ne manque pas de culot en proposant la rédemption par et grâce au vol et à la revente sous le manteau d'alcool, cette douce et à la fois amère Part des anges se laisse déguster sans modération.