Jack et la mécanique du coeur France 2013 – 94min.
Critique du film
Jack et la mécanique du coeur
Un garçon dont le coeur a été remplacé par une horloge, ne doit en aucun cas tomber amoureux.
Jack est né avec un coeur défectueux lors du plus froid des hivers qu'ait connus Edimbourg. Pour le sauver, le docteur Madeleine décide de le remplacer par une horloge magique qui lui permettra de vivre, à condition qu'il respecte trois règles: ne pas toucher ses aiguilles, maîtriser sa colère et ne jamais tomber amoureux, au risque de briser le mécanisme. Sa rencontre avec Miss Acacia, une chanteuse de rue, va bouleverser la cadence de ses aiguilles et le pousser vers une aventure extraordinaire jusqu’en Andalousie...
La magie de Jack et la mécanique du cœur fonctionne à la première vision : décors biscornus, personnages tordus et détails d'hurluberlu participent à plonger le spectateur dans un monde féérique, dont la poésie noire et naïve rappelle L'Etrange Noël de Mr Jack. Quelle tristesse donc de voir ce riche univers mis au service d'une histoire si pauvre, qui se résume à une fade histoire d'amour. La musique de Mathias Malzieu, leader du groupe Dyonisos qui adapte ici son propre livre, n'apporte d'ailleurs pas beaucoup à l'ensemble.
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Commentaires
Un film d'animation majestueux, surréaliste, poétique, prenant par instant des airs de contes, ingénieux et tutoyant souvent la Grâce. On y retrouve l'esprit de Tim Burton, Gondri, Jeunet, Boris Vian, Meliès, bien sûr (une certaine parenté avec Hugo Cabret est évidente).
Et puis, il y a les chansons des troubadours que sont Dionysos, Olivia Ruiz, Grand Corps Malade, Bashung, Arthur H pour nous entraîner dans un registre musical magistral.
Le dernier quart du film est un peu moins inspiré, mais n'enlève pas le plaisir de la générosité qui émane de ce splendide projet. La magie du cinéma est encore bien vivante. Merci et respect à Mathias Malzieu.… Voir plus
Le graphisme, proche du gothique "burtonien", séduit plutôt. Les chansons ne déplaisent guère et une certaine poésie se dégage de l'ensemble. Néanmoins, un scénario pas toujours tenu, l'absence quasi-totale d'humour, ainsi qu'une froideur générale laissent à distance. Dommage.
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