Un professeur de littérature séduisant fréquemment ses étudiantes est soupçonné après la disparition de l'une d'elles.

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Marc (Mathieu Amalric) enseigne la littérature à un public majoritairement féminin et séduisant, à l'Université de Lausanne. Des rangs d'étudiantes qui ne demandent qu'à succomber à son charme intellectuel qui se devine derrière ses volutes de fumée. Mais la dernière en date disparaît mystérieusement. Les couloirs tout en dénivelé de la grande fac moderne et vitrée où il exerce, sont désormais fréquentés par un jeune inspecteur chargé de l'enquête et la belle-mère de la jeune disparue. Sans oublier l'aguicheuse bibliothécaire ou encore la soeur de Marc, qu'il rejoint chaque soir dans le chalet hérités de leurs parents décédés. Cette dernière, à tendance incestueuse, a bien du mal à accepter l'idée que Marc puisse la quitter pour une autre. Témoin de ses crises de noctambulisme, elle a de plus en plus de mal à le défendre et s'inquiète de ses absences répétées...

En adaptant le livre de Philippe Djian, Incidences, dans le décor froid et enneigé de l'Université de Lausanne, les frères Larrieu signent un polar glacial plus que vraiment glaçant, où les protagonistes assez caricaturaux semblent tous coupables de quelque chose. Une ambiance froide avec une touche comique décalée qui casse par moments l'effet thriller. En tous cas, drôle de rencontres entre des personnages hitchcockiens (Karin Viard) qui se seraient égarés sur une scène de théâtre où se joue un vaudeville (Denis Podalydès, Sarah Forestier), pour un résultat en tout cas surprenant.