Nymphomaniac Part 1 Belgique, Danemark, France, Allemagne, Royaume-Uni 2013 – 122min.
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Commentaires
un titre vendeur pour un film de très mauvaise qualité. Je ne sais comment on peut inventer des trucs pareil. Les acteurs sont mauvais, le scénario et mauvais et filmé par un amateur...
Encouragée par les critiques négatives (nombreuses) et celles positives (rares) autour de moi, je pensais bien faire en allant voir la 1ère partie hier, et la 2nde la semaine prochaine.
Lars Von Trier fait penser à tous ces auteurs du XIXe, qui, dès qu'ils abordent un thème subversif, se sentent obligé de l'accompagner d'un enrobage intellectuel poussif. Comme s'ils avaient peur d'assumer leur vision. D'être catalogués dans la case 'pervers'. Et rien que cela.
Je passerai sur les mièvres comparaisons et les métaphores de pacotilles tournant autour du sexe, on sent bien que le réalisateur fait de l'esbroufe tout seul dans son coin.
Le plus gênant, dans ses films, et en particulier dans celui-ci, c'est cette vision glauque, excessive, crade et mécanique de la sexualité féminine. Vision d'un homme désabusé qui s'adresse à d'autres hommes désabusés, et qui au passage, règle sans doute ses comptes avec quelques femmes à qui il doit vouer une haine qui fait peur. Le sordide de certaines scènes a été à son paroxysme lors de ce plan où l'on voit une interminable goutte de cyprine glisser le long de la cuisse de la jeune femme à l'hôpital.
Comment, dès lors, chercher à tirer quoi que ce soit de ce ramassis fangeux ? Tirer la chasse est la première pensée qui s'impose. Histoire de rapidement pouvoir penser à autre chose.… Voir plus
Lars von Trier s'amuse énormément en réalisant son film. Je ne suis pas sûr que le spectateur est touché de la même manière. Le propos est mince pour un film de 2 heures et sa mise en images, diluée, répétitive et pseudo littéraire ne convainc pas. Soulignons l'intelligence de ce qui est tout de même proposé, la créativité de la mise en scène et le casting réussi.… Voir plus
Film très bien mené par un capitaine aguerri et une horde d'acteur de bon niveaux, une morale facile à comprendre on attends impatiemment la suite!
Je m'attendais au pire (n'étant pas un grand admirateur de Lars von Trier) mais plus le film avançait plus je me laissais conquérir par cette fresque à couper le souffle, par la précision et l'intensité du dialogue et par certaines séquences magnifiques. Le film raconte certes la vie sexuelle tumultueuse et tout compte fait triste d'une adolescente en détresse, mais il ne peut en aucun cas être qualifié de film érotique, encore moins pornographique. La narration de cette shérazade des temps modernes ne manque pas de poésie ni d'humour mais c'est surtout le dernier volet du film, le tryptique ployphonique sur une musique de Bach, qui achève de conquérir le spectateur et fait de ce film un grand moment de cinéma.… Voir plus
Se tenir toujours là où ne l'attend pas, tout en demeurant reconnaissable entre tous, voilà le propre du réalisateur danois. Preuve en est encore avec ce premier chapitre. On l'attendait sulfureux et pornographique, dans sa quête analytique du désir féminin, il se montre théorique, amusant, grotesque, maladroit et... aérien. Lars von Trier le provocateur s'amuse à nouveau avec ses obsessions et son public. A nous d'en accepter le jeu pour en éprouver du plaisir. "Nymph()maniac - part 2" est annoncé violent et bestial. On a hâte de se laisser à nouveau surprendre et décontenancer.… Voir plus
Une belle définition de l'indigence, sous son côté le plus immonde.
Ce qu'il y a de mieux dans ce film, c'est sa promo, bien orchestrée depuis plusieurs mois, entre annonce de scènes de sexe réellement tournées par les acteurs (tu parles ! entre prothèses et doublures, on connaît la chanson), affiche audacieuse, interview laissant penser qu'il s'est passé des choses dingues sur le tournage.
Le résultat, finalement, c'est :
- des analogies foireuses entre sexe et culture générale
- un étalage de connaissances maladroit, à l'image du collègue de boulot (ou de votre beauf') lourdingue qui parce qu'il a lu trois livres durant sa semaine de vacances, pense pouvoir la ramener quel que soit le sujet (et vas-y que je te balance pêle-mêle Poe, Bach, la pêche à la mouche, Pythagore...)
- une ambiance plombante et lourde
- des scènes tantôt grotesques, tantôt improbables, tantôt malsaines via un voyeurisme vomitif de la dégénérescence psychique ou physique
- une gratuité et un enfumage constant
Une belle arnaque, et d'un ennui abyssale, pour conclure.… Voir plus
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