Nymphomaniac Part 1 Belgique, Danemark, France, Allemagne, Royaume-Uni 2013 – 122min.
Critique du film
Nymphomaniac Part 1
Salement amochée, une femme est recueillie par une homme mûr auquel elle raconte sa vie de nymphomane.
Dans une ruelle sombre, glacée par l’hiver, une femme gît sur le sol. Elle s’appelle Joe. Joe est nymphomane depuis son plus jeune âge, et a traversé la vie comme une flamme jusqu’à se retrouver étalée sur le pavé, le visage en sang. Seligman, un vieil homme solitaire, la trouve et décide de la ramener chez lui pour l’aider. Joe décide alors de lui raconter sa vie insolite, riche en chapitres et surprises.
Lorsque Lars Von Trier a annoncé au Festival de Cannes 2011 son envie de réaliser un film pornographique, tout le monde a pensé à une plaisanterie. Trois ans après, personne ne rigole. Nymphomaniac Volume 1, malgré son pari risqué et sa belle idée, n’éveille que peu d’intérêt une fois passés les quelques plans classés X. Provocateur et controversé, le cinéaste iconoclaste opère un faux pas spectaculaire avec ce film vidé de toute substance, qui ne fait jamais sens, ni dans l’histoire ni dans l’émotion. Seule la nouvelle Stacy Martin brille à l’écran. Difficile de faire le lien avec Melancholia, son précédent et sublime film.
Votre note
Commentaires
un titre vendeur pour un film de très mauvaise qualité. Je ne sais comment on peut inventer des trucs pareil. Les acteurs sont mauvais, le scénario et mauvais et filmé par un amateur...
Encouragée par les critiques négatives (nombreuses) et celles positives (rares) autour de moi, je pensais bien faire en allant voir la 1ère partie hier, et la 2nde la semaine prochaine.
Lars Von Trier fait penser à tous ces auteurs du XIXe, qui, dès qu'ils abordent un thème subversif, se sentent obligé de l'accompagner d'un enrobage intellectuel poussif. Comme s'ils avaient peur d'assumer leur vision. D'être catalogués dans la case 'pervers'. Et rien que cela.
Je passerai sur les mièvres comparaisons et les métaphores de pacotilles tournant autour du sexe, on sent bien que le réalisateur fait de l'esbroufe tout seul dans son coin.
Le plus gênant, dans ses films, et en particulier dans celui-ci, c'est cette vision glauque, excessive, crade et mécanique de la sexualité féminine. Vision d'un homme désabusé qui s'adresse à d'autres hommes désabusés, et qui au passage, règle sans doute ses comptes avec quelques femmes à qui il doit vouer une haine qui fait peur. Le sordide de certaines scènes a été à son paroxysme lors de ce plan où l'on voit une interminable goutte de cyprine glisser le long de la cuisse de la jeune femme à l'hôpital.
Comment, dès lors, chercher à tirer quoi que ce soit de ce ramassis fangeux ? Tirer la chasse est la première pensée qui s'impose. Histoire de rapidement pouvoir penser à autre chose.… Voir plus
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