Arrêté pour participation à un attentat, un jeune Palestinien est relâché aux fins de collaboration.

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Omar escalade quotidiennement le mur pour rendre visite à ses amis d’enfance Tarek et Amjad ainsi qu’à Nadia, la sœur de Tarek qui répond en cachette à son amour. Sous la conduite de Tarek, les trois amis planifient leur première attaque contre l’occupant israélien. Celle-ci tourne mal et Omar, capturé, est torturé puis relâché à la condition de fournir sous un mois la tête de Tarek. N’ayant nulle intention de trahir, Omar met à profit ce délai pour trouver le traître qui a dénoncé leur opération. Mais sa remise en liberté soulève la suspicion. Nadia exige des éclaircissements et pour finir prend ses distances. Omar la surprend plusieurs fois en train de parler à Amjad. Il commence à douter de la sincérité de sa belle d’autant qu’Amjad a lui aussi demandé la main de Nadia...

Palestinien ayant émigré aux Pays-Bas, Hany Abu-Assad en revient toujours à la réalité des territoires occupés. L’absurdité d’un mur qui, traversant des villages cisjordaniens, en arrive à séparer des Palestiniens d’autres Palestiniens, est parfaitement illustrée. Le réalisateur sait prendre du recul par rapport à la question palestinienne pour poser plus généralement celle de l’importance de la confiance dans la relation humaine et du doute qui la pourrit de manière subversive (doute en l’occurrence habilement introduit par les services israéliens).