Un ex X-Man à la sauce nippone.

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Après la mort de sa bien-aimée, le mutant Wolverine (ou Logan), abattu et las de son immortalité, retourne dans ses montagnes canadiennes pour s'isoler d'un monde qu'il ne supporte plus. Jusqu'au jour où son passé le rattrape: il est amené au chevet d'un vieux Japonais dont il avait sauvé la vie à Nagasaki des décennies auparavant. Ceci l'amènera alors à devoir lutter au sein d'une querelle familiale sanglante, faire face aux souvenirs qui le hantent et à sa possible mortalité...

Après le catastrophique X Men Origins : Wolverine, les fans de la série obtiennent enfin un Wolverine digne de ce nom. Le réalisateur James Mangold (auteur des remarquables Girl Interrupted, Copland, Walk the Line ou encore 3h10 pour Yuma) ancre son récit dans la tradition et l'esthétique japonaise et fait de ce «super-hero movie» hors du commun un thriller aux accents asiatiques convaincants. Le personnage de Wolverine est enfin écrit comme il mérite, aux prises avec les démons qui vont de paire avec sa condition. Mis à part quelques fautes de goût qui rappellent des films passés de mode et une scène finale douteuse et mal assortie au tout, The Wolverine est un film de super-héros original, très beau par moments, excitant et engageant.